jeudi 9 avril 2020

La société de pêche AGACHE. Quelques documents supplémentaires…


Suite à la publication d’une photographie de presse montrant une réception en l’honneur de la Société de Pêche AGACHE, parue le 31 mars 2020, sur notre blog, Monsieur Georges WATERBLEZ nous a  envoyé ce document :
 
Création d’une société de Pêche en 1960.
Document SPMC envoyé par G. WATERBLEZ
 
Nous apprenons donc qu’une société dénommée « Société de Pêche des Etablissements AGACHE » a été formée le 5 juin 1960.
Le but de l’association est la pêche, le délassement et la distraction des ouvriers.
Les cotisations servent uniquement au rempoissonnement  et à l’entretien de l’étang.
Tous les pêcheurs peuvent faire partie de la société à condition d’avoir au moins 14 ans.
Le siège est fixé au « café du Stade », au 86, rue Edouard AGACHE.
Le document est signé THOBEL.

Un autre document de la même époque  nous avait déjà donné la composition du bureau :
Président : Joseph THOBEL. Secrétaire : Gustave DEYNE. Trésorier : Donat VICK.

Cependant, il est à savoir que la société existait déjà.
Un article de presse en notre possession daté de 1965 nous informe de l’organisation, en 1966, du trentième anniversaire de la fondation de la Société de pêche des Ets Agache.
La société daterait donc des environs de 1936.


1937. La société de pêche AGACHE devant les grilles de l’étang.
Document SPMC numéro 5 531
 
Il est possible que le document de 1960 permette de remplir, tout simplement, les obligations administratives par rapport à la loi et, peut-être, de se rendre un peu plus indépendante de l’usine, tout en conservant son histoire.

La société de pêche utilisait l’étang qui entourait autrefois le château AGACHE et l’île de la Petite Cour où se trouvait à l’origine la ferme du château puis, par la suite, un ensemble de maisons ouvrières.
Il existait aussi à Pérenchies la Grande Cour, un ensemble de maisons ouvrières. L’endroit s’appelle aujourd’hui « la cour Saint-Antoine ».

Après les destructions de la guerre, cette île sera semée de plants de pommes de terre afin de nourrir la population d’où son surnom d’île « aux patates ».

En 1969, la société de pêche AGACHE, qui avait son siège au café du globe, décida d’en changer et le café du textile fut choisi. C’est là qu’avaient lieu la délivrance des cartes de pêche et les inscriptions aux concours.

 
 
Réception de la Société de Pêche Agache sans doute pour la remise des récompenses,
au Café du globe, rue Edouard AGACHE.
Ce café fut le siège de la société jusqu’en 1969
Document SPMC numéro 1 566

 
Assemblée Générale de la Société de Pêche AGACHE,  le 6 mars 1970,
Au Café du textile, nouveau siège de la société depuis 1969.
La réunion est menée par Gustave DEYNE.
Document SPMC numéro 4 661
 
Une autre société de pêche existait aussi à Pérenchies mais sans lien avec les Ets Agache. Il s’agissait de la société de pêche « La Brême d’Or » créée le 31 mars 1937 et dont le siège social était au 82 de la rue Edouard Agache.
Cette société semble utiliser un étang voisin de la ville, au Grand Péril, pas loin du Pont Ballot.

Voici quelques photographies retrouvées dans notre fond documentaire sur la Société de Pêche AGACHE.

 
Tableau peint avant 1900 représentant l’étang AGACHE, la rue du même nom et, au loin, l’usine, l’église
et le moulin de la rue de la Prévôté.
Ce tableau appartenait à Jean PRUVOST. A sa mort, il fut offert à la ville de Pérenchies.
Document SPMC numéro 631
Le château AGACHE vu de devant et l’étang.
Document SPMC numéro 941
 
Le château AGACHE vu de derrière et l’étang.
Document SPMC numéro 1 120


Lors de la guerre 1914/1918, l’usine et le château furent détruits.
L’étang nécessita un nettoyage important. Le château ne sera pas reconstruit.
L’étang sera mis à la disposition des ouvriers de l’usine qui souhaitaient pêcher.
Document SPMC numéro 636


 
Après la guerre 1914/1918, l’usine est reconstruite.
Vue de l’usine, des trois cheminées, et de l’étang attribué à la pêche. 1986.
Document SPMC numéro 1 639

 
 
Vue aérienne de l’usine AGACHE. On remarque, à gauche, les étangs.
La photographie doit dater des années 70/80 ?
Document SPMC numéro 942

 
Réception de la Société de Pêche AGACHE en 1965 au Café du Globe, rue Edouard AGACHE.
Article de presse LA VOIX DU NORD. Edition Armentières.
Document SPMC numéro 5 409


Ouverture de l’étang AGACHE.
Article de presse LA VOIX DU NORD. Edition Armentières. Vendredi 11 mars 1966
Document SPMC numéro 5 648


1 800kg de poissons déversés dans l’étang de pêche AGACHE.
Article de presse LA VOIX DU NORD. Edition Armentières. 7 janvier 1967.
Document SPMC numéro 5 408



Rempoissonnement de l’étang AGACHE. Photo non datée.
Document SPMC numéro 1 578


Rempoissonnement de l’étang AGACHE en novembre 1970.
Document SPMC numéro 1 581

 
Vue de l’étang AGACHE non datée. Années 70/80 ?
Document SPMC numéro 1 562

 



 
Remise des récompenses suite à un concours de pêche au café du textile. Années 70 ?
 On remarque Monsieur Gustave DEYNE, le responsable de la société  au centre, en noir.
Présence de M. VANHEE, adjoint au maire et de M. GHESQUIERE, secrétaire de mairie.
Photographie de presse LA VOIX DU NORD. Edition Armentières.
Document SPMC numéro 1565


 
Réception de la société de pêche au café du textile, rue Edouard AGACHE,
en présence du Maire, Roger DUTRIEZ.  Après 1971 ?
Photographie de presse LA VOIX DU NORD. Edition Armentières.
Document SPMC numéro 303


Réception au café du textile,  après 1971,
 en présence du Maire, Roger DUTRIEZ, et de Jacques HOUSSIN Père.
Photographie LA VOIX DU NORD Armentières.
Document SPMC numéro 305


Rempoissonnement de l’étang AGACHE. Photographie non datée. Avant 1970 ?
Document SPMC numéro 1 569
 
 
Concours de pêche à l’étang AGACHE. Photographie non datée. Avant 1970 ?
Document SPMC numéro 1 571


Réception, au café du textile, de la société de pêche AGACHE.
Document non daté. Années 80/90 ?
Photographie de presse LA VOIX DU NORD. Edition Armentières.
Document SPMC numéro 6 479


Philippe JOURDAN, 
Président de « Si Pérenchies m’était contée… » 4 avril 2020

 
Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog


mercredi 8 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La boutique Shopping.


Document : Pérenchies et son passé numéro 19


Document SPMC numéro 3 536.
 La boutique SHOPPING, rue Carnot. Document non daté. Avant 1990.

Commentaire :

Cette magnifique vitrine était le magasin SHOPPING, une boutique de lingerie, confection et chaussures situé rue Carnot sur une petite place que l’on dénommait Place ronde
Vers 1990, elle sera achetée par un particulier pour en faire sa demeure et des appartements au rez-de-chaussée. 
On est étonné par la taille de la construction et de ces grandes vitrines qui prouvent que le commerce de proximité sur la ville était très important et vivable.
On y trouvait en face un marchand ambulant de fromages, chez Plasman et, pas loin, l’imprimerie DESCAMPS-CATRY. Aujourd’hui, les propriétaires ont baptisé d’une façon très originale leur habitation : « La petite maison dans l’imprimerie ».

Dans notre publication de 2004 sur l’histoire des petites boutiques pérenchinoises, Chantal MOUTIEZ, membre de notre association, avait rédigé un texte sur ses souvenirs.
« Jeunes mariés, mon mari et moi-même sommes arrivés à Pérenchies en 1973. J’ai encore en mémoire tous ces commerces nombreux que l’on trouvait dans la ville (NDLR. Merci d’excuser l’orthographe des noms qui peut être défaillante).
Rue de la Prévôté, il y avait le magasin alimentaire TROUBAT, la quincaillerie FINOT, une boulangerie, le café tabac, le moulin rouge qui était encore un café, la boucherie BONNIERES, le magasin de cycles et d’articles électro-ménager DEMEYERE et les chaussures « HERNAERT-WARASSE ».
Rue Henri BOUCHERY, on trouvait les chaussures DUTRIEZ, CHEZ COLETTE, un magasin d’habillement féminin, du mobilier des ETS DEMEYERE vendu CHEZ DENISE et un petit commerce alimentaire à l’angle de la rue Faidherbe.
Sur la place, s’étalaient une boulangerie, les DOCKS DU NORD, une pharmacie et une maroquinerie parfumerie.
Rue du Général Leclerc, se suivaient un dépôt blanchisserie, une librairie, un commerce de légumes,  et WEEK-END qui vendait des vêtements féminins. Puis, il y avait une crémerie, la poste, un coiffeur pour dames, une autre boulangerie et un café au coin de la rue de la gare et au bout de cette rue les charbons LEBLEU-VENNIN, en face des silos à grains et la buvette de la gare.  
De l’autre côté de la rue, c’était la ROSE MOUSSE de M. et Mme DESRUMAUX-LAHOUSSE, un fleuriste, le chauffagiste FERYN et le magasin de bibelots tenu par son épouse sans oublier la boucherie LECLERCQ.
En retraversant, on voyait encore un café, des produits laitiers à la ferme à côté du calvaire, un maréchal ferrant et un autre débit de boissons : « A la terrasse ».
On m’a parlé aussi d’un autre café à la sortie du cimetière et de quelques commerces rue du Grand But… A suivre.   

Philippe JOURDAN  (2 avril 2020)

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

 
En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »
20 mars 2020

mardi 7 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La quincaillerie FINOT.


Document : Pérenchies et son passé numéro 18

Document SPMC numéro 3 654
 La quincaillerie FINOT, rue de la Prévôté ? Non datée. Années 50 ou 60 ? 


Commentaire :
« Nous sommes rue de la Prévôté dans les années 50/60. Le lieu, transformé depuis, se trouve aujourd’hui entre les numéros 83 et 89 de la rue.
Un premier commerce y aurait déjà existé en 1873.
Sur le recensement de 1906, on trouve au 29, rue de la Prévôté (numéro de l’époque) Henri FINOT, serrurier (né en 1874) et son épouse Marie (née en 1871). Ils ont un fils, Henri, né en 1904.
Sur celui de 1911, on retrouve les mêmes données sauf le numéro de maison qui devient le 34.
En 2001, nous avions recueilli le témoignage de Marie FINOT-BLONDEAU, née en 1903 qui avait épousé Henri FINOT en 1928.
Elle racontait alors : la maman de mon mari qui tenait un magasin à Pérenchies était très fatiguée. Je me suis donc retrouvée dans cette boutique, rue de la Prévôté, qui n’avait qu’une seule vitrine. Par la suite, on a installé un second magasin. Puis nous l’avons agrandi en prenant le café du lion d’or. On a pu ainsi faire une très grande boutique. Les derniers travaux ont eu lieu en 1966.
Mon mari a pris la succession de son père comme zingueur. Nous avons eu 6 enfants en moins de 9 ans.
Mon fils Gérard s’est marié en 1950. Son épouse Yolande s’occupera par la suite de cette boutique.
Deux grandes vitrines qui existent toujours attireront la clientèle. On y trouvait de nombreux objets fonctionnels ou de décoration. Lors de la fête des mères, on y trouvait souvent ce qu’il fallait pour l’événement. Le commerce fermera ses portes en 1988 ».  

Philippe JOURDAN  (2 avril 2020)
Grâce aux souvenirs de Marie FINOT et de Gérard FINOT.

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … ». 20 mars 2020