dimanche 29 mars 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La bière BREUVART.


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN
Président de « Si Pérenchies m’était contée … »

Document : Pérenchies et son passé numéro 10

Document SPMC numéro239
Une procession, rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc), dans les années 30.
Commentaire :
Cette photo doit dater des années 30. L’enfant de chœur qui porte la croix est Marcel DEVOS Fils qui est né en 1923. Derrière les enfants de Chœur, parade la clique de la Jeanne d’Arc, l’association de gymnastique.
A gauche, se trouve l’emplacement de la Cité Marguerite Saint Léger et de l’actuel local de l’association des familles. Le pignon montre une publicité pour les bières BREUVART. C’était une brasserie d’Armentières. Autrefois, les brasseries étaient les propriétaires des estaminets qu’elles louaient à des personnes. Cela pouvait être aussi un complément financier ; l’homme travaillait à la fabrique et la femme tenait un commerce.
On observe un de ces estaminets dénommé « A la terrasse ». On y vend bien évidemment les bières BREUVART.
A droite de la photo se trouve aujourd’hui l’entrée de l’actuelle rue Jacques HOUSSIN, Père.
Philippe DEVOS, membre de notre association d’histoire locale, fils de Marcel DEVOS Fils, m’a expliqué, par téléphone, que son père lui disait, qu’auparavant, à la place de cette rue, se trouvait un terrain occupé par un club des chiens de défense. On sait qu’en 1928, il y en avait deux sur notre commune. Par la suite, l’activité fut remplacée par des jardins ouvriers.

Philippe JOURDAN (26 mars 2020)

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

samedi 28 mars 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? La Brasserie Lambelin.


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN
Président de « Si Pérenchies m’était contée … »

Document : Pérenchies et son passé numéro 9
Document SPMC numéro 226.
Les brasseurs de la brasserie Lambelin à Pérenchies avant 1914.
Commentaire :
Cette photographie nous a été remise par Mme Salomé dont le mari s’occupait de la livraison des boissons à domicile. 
Auparavant, une brasserie existait entre la rue Edouard Agache (autrefois rue de la fabrique)  et la rue du Général Leclerc (anciennement rue de Lille). Elle appartenait à la famille LAMBELIN depuis 1867. On y trouvait aussi une ferme.
Une bière y était produite, mise en tonneaux, puis emmenée dans les estaminets, sorte de cabarets où l’on buvait et fumait.
Durant la guerre 1914/1918, les réunions de jeunes filles organisées par la paroisse s’y déroulaient car la salle, rue de Verlinghem (actuelle rue Henri Bouchery), n’était plus disponible.
En 1991, Marthe Dufour racontait : « En 1914, il y avait devant la maison une grande brasserie qui avait  une immense cave voûtée. Les deux demoiselles Lambelin y étaient restées alors que leurs frères étaient partis à la guerre. Elles nous y ont accueillis durant un an et nous faisaient faire des dictées et un peu de catéchisme… ».   
Puis, la brasserie a été entièrement détruite. Après la guerre, elle fut reconstruire et reprit ses activités.
De chaque côté se trouvait un estaminet, à droite « Au retour des Sportsmen » et à gauche, « l’estaminet de la brasserie » où on vendait la bière du Coq Hardi.


Philippe JOURDAN  (26 mars 2020)
Sur des souvenirs de Marthe DUFOUR (1991) transmis par sa petite-fille 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? L’entreprise LUANA.


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN
Président de « Si Pérenchies m’était contée … »

Document : Pérenchies et son passé numéro 8
Document SPMC numéro 201.
L’entreprise LUANA en 1941, avenue du Kemmel, à Pérenchies.

Commentaire :
En 1931, Lucie et Anatole VANDERSTRAETEN qui tenaient un café à Lille reprennent un dépôt de bières à Pérenchies. En 1934, ils se lancent dans la fabrication des sodas. La première étiquette porte le nom de « Limonade du sportif pérenchinois » puis « Soda pérenchinois ». En rassemblant le début de leurs deux prénoms, ils créent la marque « LUANA ». Installée au 120, avenue du Kemmel, l’affaire familiale prospère mais continue difficilement durant la guerre 1939/1945.
En 1945, le premier ouvrier à temps complet est embauché.
L’entreprise familiale devient, en 1965, une S. A. R. L.
Serge, leur fils, en  devient, en 1968, le premier président. La société s’installe alors rue de la Pannerie et obtient en 1969 l’autorisation d’embouteiller l’eau d’une source qui prendra le nom du Saint de la paroisse : Saint-Léger.
En 1972, des bouteilles en plastique commencent à remplacer le verre.
L’exportation se développe.
Par la suite, la société sera vendue et, aujourd’hui, elle appartient à la société CRISTALINE. La source changera de nom et deviendra la source Sainte-Sophie, qui serait le prénom de la fille d’un des responsables.


Philippe JOURDAN  (26 mars 2020)
D’après les souvenirs de Yolande FINOT VANDERSTRAETEN, sœur de Serge (1997).


Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog