mercredi 20 novembre 2019

De la rue de la Prévôté à la rue de Lomme…. Histoire du garage Verscheure.


 Il y a deux ans, nous avions retrouvé un autocollant sur un garage de notre commune. Cette découverte avait fait l’objet d’un article sur les anciennes voitures et les garagistes en 2017 paru sur notre blog.

L’autocollant du garage du Molinel.
Un de nos membres, Eliane HAUSPIE, ancien receveur du trésor Public, à la retraite dorénavant, nous signala alors qu’elle connaissait un descendant de M. et Mme VERSCHEURE qui avaient tenu un garage rue de la Prévôté puis rue de Lomme. Celui-ci deviendra plus tard le garage DEGRYSE toujours en activité.
Aujourd’hui, Eliane nous a transmis le fruit de ses recherches avec un texte et de nombreuses photographies très intéressantes qui, enfin, sortent de la vieille boite à photos ou des albums familiaux. Preuve est qu’il y a encore beaucoup de petits trésors d’histoire locale à retrouver.

MARCEL VERSCHEURE, GARAGISTE A PERENCHIES

« Marcel VERSCHEURE, mécanicien, a épousé Madeleine, préparatrice en pharmacie.
En avril 1939, ils décident de venir s’installer à Pérenchies. Ils trouvent une opportunité au 6, rue de la Prévôté, l’ancien Bar des Sports.
Madeleine abandonne sa profession pour gérer le café et la pompe à essence qui servait pour les cyclomoteurs. Marcel installe alors son garage à côté.


Le bar des sports est acheté par M. et Mme VERSCHEURE en 1939.
Madeleine et Marcel VERSCHEURE vers 1939.
Le véhicule de M. VERSCHEURE devant son garage, rue de la Prévôté. Après 1939.
Le camion de l’établissement horticole de Georges STARK est stationné
devant le café de M. et Mme VERSCHEURE (Après 1939)
Souhaitant s’agrandir, il déménage au 53, dans la même rue,  en face des écoles publiques. Ce garage deviendra par la suite les ateliers municipaux jusqu’en 2016.

La rue de la Prévôté avant 1969. La photo est prise du garage VERSCHEURE.
Le garage VERSCHEURE avant 1969. Rue de la Prévôté.
L’intérieur du garage, rue de la Prévôté avant 1969.
A gauche, Marcel et Madeleine VERSCHEURE.
Le 15 octobre 1955, un événement important marque la vie de Marcel VERSCHEURE.
Le Président de la République française, René COTY, doit inaugurer les écluses de Trystam dans le port de Dunkerque. 

 
Timbre de René COTY réalisé en 1964.
Toutes les tractions Citroën des garages de la région sont réquisitionnées pour former le cortège présidentiel. Les véhicules Renault ne sont pas souhaités en raison de la collaboration de la firme avec le régime nazi lors de la seconde guerre mondiale. La traction bleue d’Islande de Marcel se fera remarquer, toutes les autres étant noires. Elle sera placée en seconde position juste derrière celle du président et transportera du personnel de sécurité et deux journalistes célèbres de l’époque : Léon ZITRONE et Raymond MARCILLAC.


15 octobre 1955. Le convoi présidentiel.
Raymond MARCILLAC.
Léon ZITRONE en 1961.
En 1969, le garage VERSCHEURE  est spécialisé dans le dépannage des poids lourds. Le 53 de la rue de la Prévôté est trop exigu et d’un accès peu aisé. Marcel se met alors à la recherche d’un espace plus vaste. On lui propose l’actuel site de la future Source Saint Léger, avenue du Kemmel. Le site peut convenir mais l’étroitesse de la rue et des rues adjacentes ne permet pas des manoeuvres aisées pour tracter des camions en panne ou accidentés.
C’est donc Monsieur VANDERSTRAETEN qui achètera le terrain, intéressé par la présence d’une source qui pourrait entrer dans la fabrication de ses sodas. Sur les conseils d’un géologue, il fit des recherches sur le site pour trouver une source. Pérenchies étant située sur une faille géologique du plissement hercynien, une source devait forcément s’y trouver. Celle-ci sera effectivement découverte en 1969. Elle est aujourd’hui devenue la source Sainte Sophie produite par CRISTALINE.
Marcel décide alors d’acquérir un terrain situé au 68, rue de Lomme à l’entrée de la commune. Le nouveau garage Citroën y est construit dès septembre 1969. Des pompes à essence y seront construites également.
 
20 septembre 1969. Terrassement par la famille VERSCHEURE.
Septembre 1969. Terrassement pour construire le garage VERSCHEURE, rue de Lomme.
Vers 1969. La rue de Lomme et le garage VERSCHEURE.
Les dépanneuses dans le garage VERSCHEURE. Vers 1969 ?
Vers 1969. L’inauguration du garage.
Monsieur Marcel VERSCHEURE et son fils Francis (4ème  et 5ème à partir de la gauche)
Vers 1969. L’inauguration du garage VERSCHEURE. L’exposition des véhicules.
Vers 1969, le garage VERSCHEURE et l’emplacement de la maison familiale.
Le garage VERSCHEURE et les pompes à essence. Années 70 ?
La famille VERSCHEURE fera également construire sa maison juste à côté du garage.

Marcel VERSCHEURE et le champion cycliste Alain SANTY.
Par la suite, le garage sera acheté par Jacques HOUSSIN Père puis par la famille DEGRYSE qui s’y trouve toujours ».   

publicité garage Degryse ( encart la Voix du Nord juin 1983)

Le garage DEGRYSE à notre époque.

Le garage DEGRYSE à notre époque. Intérieur.


Texte et recherche faits par Eliane HAUSPIE.
Texte remis en forme et précisé par Philippe JOURDAN
20 novembre 2019
Photographies provenant de la famille de Marcel et Francis VERSCHEURE.
Mise en page : Jean-Pierre COMPERE.


APPEL A TOUS
La découverte de ces photographies très intéressantes prouve que des documents sont encore à découvrir sur notre ville. Ouvrez vos albums et contactez-nous.
Pérenchies a un passé. Merci de nous aider à le préserver.

Philippe JOURDAN
Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… »





mardi 19 novembre 2019

VANDALISME


Chaque année, Sébastien DESRUMEAUX offre à notre association un prunier pour notre fête.

La plantation du prunier en septembre 2019.
Le dernier, planté en septembre 2019, lors de la fête de la tarte à prônes, dans le jardin public Donat Agache, a été vandalisé ces jours-ci comme nous l’a signalé Christiane LEGRAND.
Cet acte gratuit est complètement incompréhensible et totalement idiot.
On ne peut que le regretter.
Ce n’est pas la première fois que cela se produit et il est vraiment dommage que de telles choses puissent exister.




De l’arbre, il ne reste rien !

L’endroit du jardin où se trouvait dernièrement notre arbre.

Philippe JOURDAN
Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… »
19 novembre 2019
Photos : Christiane LEGRAND
Mise en page : Jean-Pierre COMPERE