Le Grand écho du Nord
et du Pas-de-Calais du 15 juin 1899. BNF. Gallica
Document trouvé par
Mme Marie-Paule MONCHICOURT
Recopié par Philippe
JOURDAN le 21 avril 2020
« Le concours qui a eu lieu
dimanche dernier à Compiègne a mis en relief spécial l’Harmonie des
établissements Agache de Pérenchies.
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Le drapeau de l’Harmonie Agache de
Pérenchies
Document SPMC numéro 759 |
Nous avons donné partiellement la
liste des succès qu’elle y a remportés. Les dépêches parvenues à M. Agache dans
la journée de lundi complètent ces premiers renseignements.
Voici la liste complète de ces
succès :
1er prix de lecture à
vue, 1er prix d’exécution, 1er prix d’honneur.
Quatre solistes de la Société ont
pris part aux concours de soli. Ils ont tous été récompensés.
En outre, le distingué chef de
l’Harmonie, M. Mastio, s’est vu décerner un prix pour sa direction
artistique ; et sa Société, à la suite du concours d’exécution, a été
classée en division supérieure, 1ère section.
Nous nous sommes rendus à
Pérenchies après la nouvelle des premiers succès. A la descente du train, nous
avons trouvé la petite localité en fête. Des drapeaux, des oriflammes flottent
à toutes les fenêtres.
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La gare de Pérenchies avant 1914.
Arrivée d’un train.
Document SPMC numéro 1 060 |
Les habitants commentent dans la
rue les nouvelles qui leur arrivent du concours de Compiègne. Ils font les
préparatifs d’une réception triomphale organisée en l’honneur des vainqueurs du
tournoi musical.
Mardi soir, toute la population
de la commune s’est portée à la gare pour acclamer les musiciens.
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La gare de Pérenchies avant 1914. Les
quais.
Document SPMC numéro 1 031
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La place de la gare de Pérenchies avant
1914.
Document SPMC numéro 1 038 |
M. le Maire de Pérenchies les a
reçus officiellement.
La musique de Lomme, les pompiers
de Lomme, la musique de Comines, la Philharmonique d’Armentières s’étaient
joints à la fête.
Le cortège s’est rendu ensuite
aux établissements Agache.
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La rue de la fabrique, actuelle rue
Edouard Agache, avant 1914.
Document SPMC numéro 1 036
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La rue de la fabrique, actuelle rue
Edouard Agache, avant 1914.
Document SPMC numéro 1 068 |
Un concert a été donné par les
musiques présentes, sur le coquet kiosque de l’usine.
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Maquette de l’usine Agache, du château
et du parc avant 1914.
Sur la droite, au loin, on peut deviner
une structure ronde qui est l’ancien kiosque du parc.
Document SPMC numéro 640 |
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Ruines de la guerre 1914/1918. Le
kiosque du parc Agache détruit.
Document SPMC numéro 635 |
Puis, la coupe de champagne en
main, on a porté des toasts aux musiciens, à leur chef, à leur sympathique
président, M. Agache.
Et de fait, ils ont bien mérité
les éloges. Car si leur succès formidable de dimanche a surpris leurs
concurrents, qui n’avaient pas la coutume de les rencontrer dans les concours,
il n’a pas surpris ceux qui assistent au travail de ces excellents musiciens et
suivent attentivement leurs progrès.
C’est à une discipline très forte
et à une organisation excellente, que l’Harmonie doit son succès.
Fondée, il y a environ 25 ans,
elle n’était au début qu’une petite fanfare comptant 25 ou 30 musiciens. Sous
l’impulsion de M. Agache, la jeune société s’accrut. Elle compte aujourd’hui 80
exécutants, et, de fanfare, elle est devenue harmonie.
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Edouard Agache (1841 – 1923)
Document SPMC numéro 615 |
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Madame Lucie Agache-Kuhlmann, épouse
d’Edouard Agache
(1852-1906)
Document SPMC numéro 616 |
Son directeur, M. Mastio, est
l’ancien chef de musique de l’Ecole d’artillerie de Vincennes, longtemps
réputée pour la meilleure musique de Paris après la garde républicaine. M.
Mastio fut sur le point d’être nommé chef de musique de la garde républicaine.
Une circonstance toute fortuite l’a empêché de l’être. Ne nous en plaignons
pas, puisque c’est à ses intelligents efforts que nous devons une des
meilleures musiques du Nord.
M. Mastio a été décoré de la
Légion d’honneur au titre musical.
Il a organisé les cours et les
répétitions de façon à donner en peu de temps aux ouvriers de l’établissement
une éducation musicale complète.
Les enfants de 12 à 13 ans qui
montrent des aptitudes pour la musique suivent un cours de solfège professé par
le sous-chef.
Un an ou deux plus tard, on leur
donne un instrument. Lorsqu’ils ont acquis une certaine facilité d’exécution,
ils sont versés dans la musique, où ils font tout d’abord les parties
élémentaires.
Grâce aux répétitions par pupitres
et aux répétitions générales qui ont lieu plusieurs fois dans la semaine, ces
jeunes gens deviennent excellents musiciens et excellents instrumentistes.
Aussi à leur arrivée à la caserne
leur suffit-il de se recommander du titre de musicien de l’Harmonie Agache pour
être admis d’emblée dans la musique régimentaire.
Au retour de la caserne, ces
jeunes gens sont des musiciens remarquables. Ils forment pour la Société un
noyau de tout premier ordre qui s’accroit sans cesse.
Aussi, le concours de Compiègne
a-t-il été une révélation pour eux et pour leurs concurrents.
Pour eux, parce qu’il leur a
donné la mesure de ce qu’ils peuvent faire.
Pour leurs concurrents, qui les
rencontraient pour la première fois dans un concours où ils ont éprouvé
durement que ces « bleus » se conduisent comme des
« anciens ».
C’est en effet, le premier
concours de l’Harmonie des Etablissements Agache.
Elle est de ces jeunes sociétés
qui pour leur coup d’essai veulent un coup de maître.
L’expression n’a rien d’exagéré
lorsqu’on se rend compte de la difficulté des morceaux du concours.
En exécution, le morceau imposé
était « La prise de
Troie », de Berlioz, et le morceau
de choix, ouverture de « Tannhaüser », de Wagner.
En honneur, l’harmonie a joué
l’ouverture de « Phèdre », de Massenet.
Comme on le voit, c’est là de la
très grande musique qui, pour être bien rendue, - les prix remportés disent
assez haut qu’elle l’a été - demande
beaucoup de talent et une éducation artistique assez avancée.
Remarquons, en terminant, les
bons résultats donnés par la création d’une musique dans un grand établissement
comme celui de M. Agache. Sur 1 800 ouvriers, 150 ou 200 font de la
musique pour leur plaisir personnel et pour celui des autres.
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Sortie de l’usine Agache avant 1914.
Document SPMC numéro 1 007 |
La musique leur fournit une
précieuse distraction, une occasion de resserrer les liens de la camaraderie,
d’élever leur esprit et leur cœur.
Aux jours de réjouissances dans
la commune, à l’occasion des fêtes religieuses, l’Harmonie sort en grand
appareil. En été, elle joue le soir sur le kiosque de M. Agache pendant que les
auditeurs se promènent sous les ombrages. Tout cela vaut bien la chope et le
cabaret.
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Le château de M. Agache avant 1914.
Document SPMC numéro 1 070 |
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Le parc du château Agache. Photo datée
des années 30.
Chaque année, un reposoir était dressé
dans le parc du château pour la procession.
Document SPMC numéro 596 |
BULLETIN ORPHEONIQUE
Récompenses du Concours de
Compiègne.
Pour répondre à de nombreuses
demandes qui me sont adressées, je publie aujourd’hui la liste complète des
récompenses obtenues par les sociétés du Nord et du Pas-de-Calais au concours
de Compiègne, dimanche dernier, regrettant vivement, faute de place (il y avait
126 sociétés inscrites), ne pouvoir donner satisfaction à ceux de mes lecteurs
qui réclament la publication entière du palmarès.
En outre, voulant être agréable
aux sociétés de la région, je publierai dans mon Bulletin de demain une partie
des appréciations du jury.
(NDLR. Nous ne pouvons pas tout recopier. Une sélection seulement qui
concerne plus Pérenchies est ici présentée. Pour ceux qui seraient intéressés
par la lecture complète, veuillez-vous rendre sur le service GALLICA de la
Bibliothèque Nationale de France).
Lecture à vue. Harmonies.
1ère division, 1ère
section.
1er prix :
Harmonie des Etablissements Agache de Pérenchies.
2ème prix :
Harmonie des Indépendants du XIème arrondissement de Paris.
Exécution. Harmonies.
1ère division, 1ère
section.
Premier 1er
prix : Harmonie des Etablissements Agache de Pérenchies.
Premier 2ème
prix : Harmonie des Indépendants du XIème arrondissement de Paris.
Concours d’honneur. Harmonies.
Divisions d’excellence et
supérieure réunies.
1er prix, couronne de
vermeil et une prime en espèces de 1 000fr : Harmonie des mines de
Liévin.
Première division, toutes
sections réunies.
1er prix ascendant en
division supérieure 1ère section, couronne de vermeil et prime en
espèces de 500fr ; prix de direction à M. Mastio, chef, Harmonie des
Etablissements Agache, de Pérenchies.
2ème prix, une couronne-lyre
de vermeil, les Indépendants du XIème arrondissement…
Concours de soli individuel.
Chant.
Pas un seul prix.
Clarinettes et hautbois.
1er prix, à
l’unanimité, avec félicitations :
Voiron de Liévin.
2ème : Niele de
Pérenchies.
3ème :
Fauquembergue de Pérenchies.
4ème : Depoorte
de Noyon…
Saxophones.
1er prix ex
aequo : Hennebelles de Fives Lille et Calisse d’Hénin-Liétard…
Flute.
1er prix, à l’unanimité, avec félicitations du
jury : Trognon de Liévin…
Piston.
1er prix : Ruhant
de Camon.
2ème prix ex
aequo : Dedecker de Liévin et Delcourt de Pérenchies…
Autre parution en date du 17 juin 1899.
LE GRAND ECHO DU NORD DE LA FRANCE ET DU PAS-DE-CALAIS
BULLETIN ORPHEONIQUE
Concours de Compiègne du 11 juin 1899. Appréciation du jury
Jury : MM Derême, chef de
musique au 54e de ligne, président ; Alfred Richart,
compositeur de musique à Lens, secrétaire ; Carboni, directeur de
l’Harmonie municipale d’Amiens ; Charles Dubois, compositeur de musique à
Paris, et Miette, professeur de musique à Paris.
Lecture à vue
Morceau à lire : La Vestale
endormie, morceau de genre par Roux.
1ère division, 1ère
section. – Harmonie des Etablissements Agache de Pérenchies (Nord), directeur
M. Mastio, 77 exécutants.
Attaque hésitante, justesse
légèrement douteuse entre les bugles et les altos. Bien et du goût dans le
passage indiqué, bien chanté, toutefois dans ce motif, une basse oubliant que
l’on est passé en sol majeur continue à donner fa naturel et ce avec une
assurance peu commune. A la lettre A, les saxophones pas corrects. Le chef
indique très bien le point d’arrêt, malgré cela un faux départ se produit. Les
quatre dernières mesures sont comprises. Bonne lecture, laquelle aurait
beaucoup gagné à être moins alourdie par les basses qui, malgré les indications
énergiques du chef, ont un instant ralenti le mouvement – Premier prix.
Concours d’exécution.
Morceau imposé : La Prise de
Troie, de Berlioz, arr. par Meister.
1re division, 1re
section. – Harmonie des Etablissements Agache de Pérenchies.
Morceau imposé : Attaque
puissante, de l’ensemble, de la justesse, une sonorité et un style
excellent ; de plus, il est bon de l’ajouter de suite, un chef de grand
talent.
Le piston, dans son solo, est
timide, la justesse se ressent de cette timidité et il en résulte même une
certaine sécheresse du jeu. Même observation pour le baryton qui possède une
belle qualité de sons. Le motif lettre B indiqué le double plus vite, de même
que l’allegro 120 à la blanche gagneraient à être joués un peu plus vite. Dans
la marche, qui, elle aussi, est quelque peu lourde, les triples croches des
basses manquent d’égalité. Les saxophones et clarinettes ont fait preuve de
beaucoup de délicatesse à la lettre J surtout. Pas assez en relief les
batteries de clarinettes, motif de la lettre K. A la lettre R, les basses sont
pesantes.
Morceau de choix : Ouverture
de Phèdre, de Massenet. Cette ouverture, transcrite par le chef, a été jouée
avec goût.
La clarinette dans son solo
(est-ce la tonalité qui est en cause ?) a paru avoir des sons faibles. Le
duo de hautbois ne serait-il pas mieux sans être doublé par les
clarinettes ? Surveiller les altos ; à la lettre E les saxophones pas
assez en dehors ; à la lettre H déployer le sixtolet. Les gammes
chromatiques pas entendues durant la lettre M.
A part ces faibles critiques,
morceau savamment interprété. – 1er prix à l’unanimité.
La suite de l’article donne les
critiques sur l’Harmonie parisienne. …..
….. Toutefois, le jury
reconnaissant que cette société a du mérite d’avoir su rendre au moins
consciencieusement l’œuvre de Berlioz, lui décerne un second 1er
prix, n’entendant pas contester par-là la supériorité de l’Harmonie de
Pérenchies sur celle de Paris.
Les Indépendants de Paris, il
faut le reconnaître et le dire, ont exécuté en musique de première division,
alors que Pérenchies, avec des éléments, sans doute, plus faibles, a su se
montrer au moins musique de division supérieure. A quoi attribuer cette
différence ? … Simplement au travail soutenu des musiques du Nord… et
Pérenchies est dans ce cas, on y a beaucoup travaillé sous la direction d’un
artiste.
Pour le jury : Le
secrétaire. Alfred Richart
|
Le drapeau de l’Harmonie Agache, le dos.
Document SPMC numéro 762
|
Autre parution en date du 19 juin 1899.
LE GRAND ECHO DU NORD DE LA FRANCE ET DU PAS-DE-CALAIS
BULLETIN ORPHEONIQUE
Concours de Compiègne du 12 juin 1899. Concours de solistes individuels.
Appréciation du jury
Jury :
MM Turban, clarinette-solo de
l’Opéra, membre de la commission d’examen du conservatoire de Paris,
président ; Alfred Richart,
compositeur de musique à Lens, secrétaire ; André, chef de musique au 115ème
de ligne à Mamers ; Blémant, chef de muique au 145ème
d’infanterie à Maubeuge ; Cabel, maître de chapelle et organiste à
Compiègne, et Duvilliers, sous-chef de musique au 54ème à Compiègne.
Pianiste-accompagnateur M.
Rousseau, de saint-Quentin.
Grandes clarinettes si bémol
Fauquembergue, de Pérenchies. –
Concertino de Weber. – Attaque franche, les sons manquent d’ampleur, car vous
jouez avec une hanche trop faible ; le thème est un peu lent ; par
suite de l’émotion, le détaché à un certain moment devient pénible, malgré
cela, le jury se plaît à constater que cet instrumentiste a de l’acquis
provenant d’un travail sérieux.
Lecture. – lecture hésitante dès
le début, les sextolets sont légèrement embrouillés, bien le point d’orgue,
franchement enlevé la fin (troisième prix).
Petites clarinettes mi bémol
Nièle, de Pérenchies. _ La
Cenerentola, de Rossini. – Ce soliste possède, chose rare, chez les petites
clarinettes, des sons d’une douceur et d’une pureté remarquables ? Son jeu
est élégant, sa phrase correcte et son doigté d’une grande égalité. Cet instrumentaliste
était le concurrent le plus sérieux pouvant contester le premier prix à M.
Vairon ; il a du reste recueilli le même nombre de points que ce dernier
pour son exécution.
Lecture. – Lecture bonne, mais
moins artistique que celle de M. Vairon, de Liévin. Vous avez trop regardé les
sextolets et déployé sans franchise le point d’orgue. Obtenant un demi-point en
moins que le premier, M. Nièle se voit attribuer le second prix.
Le jury adresse ses félicitations
à M. Rousseau, pianiste, qui, avec tout le talent qu’on lui connait, a bien
voulu se charger de la tâche d’accompagnateur – tâche ingrate lorsqu’il s’agit
d’accompagner de jeunes musiciens, la plupart sans expérience et de plus
subissant l’influence de ce que l’on appelle vulgairement le « trac ».
Pour le jury : le
secrétaire, Alfred Richart.
Signature de l’article par F. de
Chartrial, qui remercie les sociétés qui ont bien voulu par lettre témoigner
leur satisfaction relativement à la publication des appréciations de
concours »
|
L’Harmonie Agache aux environs de 1928. Livre
du Centenaire des Ets Agache
Document SPMC numéro 763
|
|
Programme de la finale de la finale de
la meilleure harmonie de France le 18 décembre 1938.
Document SPMC numéro 1 509 |
|
L’Harmonie Agache
Non daté. Vers 1950/1951 ?
Document SPMC numéro 1 458 |
|
Article de presse de Nord Matin.
Hommage à M. Anatole DELEU, membre de
l’Harmonie des Ets Agache depuis 1910.
Document SPMC numéro 5 848 |
|
Article de presse de « La Voix
du Nord »
Banquet de Sainte-Cécile de l’Harmonie
des Ets Agache en décembre 1966.
Document SPMC numéro 2 380 |
Copie
de l’article de la Voix du Nord du 9 décembre 1966.
« Dans notre édition de mercredi, nous avons
relaté l’audition cécilienne de l’Harmonie des Ets Agache. Après l’apéritif
d’honneur, dirigeants, musiciens et personnalités se retrouvèrent à la salle
des fêtes pour le traditionnel banquet.
A
la table centrale, on notait MM André Cappoen, président actif, Alphonse
David, Adjoint, représentant M. le Maire, Félicien Foret, ancien directeur de
la société ; Paul Coisne et Octave Dupuis, président et directeur de la
Philharmonique d’Armentières ; Roland Desquirez, vice-président de la
société ; Romain Decoen, directeur ; Jean-Marie Flodrops, Jacques
Verhasselt, des Ets Agache.
Au
dessert, M. Cappoen excusa l’absence de Gilles Crespel, retenu par d’autres
obligations et M. Petitprez, dont la famille est touchée par un deuil. Il
félicita chef et musiciens pour l’audition de la matinée et rappela les
activités de la société au cours de l’année. Il insista auprès de tous en
faveur d’un effort de recrutement, afin d’assurer l’avenir du groupement.
M.
David remercia les dirigeants de l’invitation faite à la municipalité et
traduit les remerciements de cette dernière pour la participation de
l’harmonie aux manifestations locales. A tous, il présenta ses vœux de fête.
M. Paul Coisne apporta le salut de la société sœur d’Armentières, félicita
aussi directeur et musiciens pour la présentation d’un programme d’une haute
valeur musicale.
M.
Félicien Foret dit sa joie d’être de retour à Pérenchies pour une bonne
journée d’amitié. Il dit combien le concert 1966 l’avait ravi et félicita M.
Romain Decoen d’avoir maintenu la société à un niveau très élevé. Il formula
des vœux pour l’avenir. M. Decoen prit ensuite la parole. Il s’excusa auprès
des musiciens de ses exigences, des efforts demandés, tout cela ayant permis
cependant à l’Harmonie des Ets Agache, aussi avec les qualités des
instrumentistes, de faire face à sa réputation, une fois de plus.
La
soirée s’acheva dans les meilleures conditions ».
|
|
Réception en 1973 de l’Harmonie Agache
en mairie de Pérenchies à l’occasion du Centenaire de la société.
Document SPMC numéro 815 |
|
Informations municipales de Pérenchies.
Accueil de 120 Italiens de Montone et de
Piétralunga alors que l’Harmonie des Ets Agache de Pérenchies célèbre ses 120
ans. Vers 1993.
Document SPMC numéro 3 160 |
Agée de 147 ans en
2020, l’Harmonie existe toujours.
|
L’Harmonie Agache à la salle des fêtes
de Pérenchies de nos jours. Document INTERNET. |
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L’Harmonie Agache en concert en l’église
Saint-Léger de Pérenchies de nos jours. Document INTERNET.
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Défilé du groupe bavarois issu de
l’Harmonie Agache pour la fête de la tarte à prônes de 2014.
Document SPMC |
L’Harmonie Agache lors de la fête de la
Tarte à Prônes en septembre 2016.
Document SPMC
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L’Harmonie Agache lors de la fête de la
Tarte à Prônes de septembre 2018.
Document SPMC
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L’Harmonie Agache lors des fêtes du Centenaire
de novembre 2018
Photographie Didier DELIGNE. Document
SPMC |
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Le groupe bavarois issu de l’Harmonie
Agache à Piétralunga en avril 2018 pour l’anniversaire du jumelage.
Document SPMC. |
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L’Harmonie Agache, version « Défilé »
le 7 février 2020.
Document SPMC. |
Philippe JOURDAN
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Correction
et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.