jeudi 9 novembre 2023

NOS ACTIVITES D’AOUT A OCTOBRE 2023. 8ème partie.

Voici la 8ème partie du compte-rendu de nos activités de septembre à octobre 2023. 

C’est l’occasion, pour nous, de relater nos activités mais aussi de vous présenter quelques documents sur le passé de notre ville et sur l’histoire des Pérenchinois.

N’hésitez pas à nous transmettre aussi vos souvenirs et vos archives. Grâce à ces dons ou à ces prêts, nous préservons notre mémoire locale. 

 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… »

15 octobre 2023

 

REUNION SPMC DU JEUDI 12 OCTOBRE 2023. 2ème partie.

Diapo d’introduction de la réunion de SPMC du 12 octobre 2023.
Modèle CANVA.


Réunion SPMC du jeudi 12 octobre 2023.
Photographie Patricia LESSART.


1)      UN DOCUMENT SUR LA RECONSTRUCTION

L’écho du Nord du 19 avril 1919.

Dans ce renouveau, que le printemps actuel soulignera bientôt, il est des coins de notre terre qui se désignent à l’attention par la spontanéité de leur reviviscence… Des exemples sont à donner et nous n’en voulons pour preuve que l’admirable effort des communes de Pérenchies et de Marquillies.

 

PERENCHIES ECRASEE SE RELEVE ET REVIT

Pérenchies, riant village de la plaine grasse que l’on traverse pour se rendre à Armentières, et qui comptait aux jours paisibles 3 943 habitants, n’est plus qu’un amas de briques et de poutres déchiquetées…, dans la rafale quasi-quotidienne du front, carles tranchées, boches et anglaises se faisaient vis-à-vis dans les confins de son territoire, tout a sombré, usines, église, mairie, rues bourgeoises et ouvrières. Des vastes établissements de la Société Anonyme, ou filature de lin Agache, qui occupaient 4 000 ouvriers, il ne reste que des ruines cyclopéennes ; le château de M. Agache, les habitations riantes de MM. A. Clayes, Dancoisne, V. Darrois-Gallois, L. Déprez, Jeanson-Dehau, Turbelin, Lebrun ; la tannerie J. Drumez, la brasserie veuve Lambelin-Lesage, la fabrique d’huile Déprez ; les fermes Coquelle, Delannoy, Dubus, Marescaux, Castryck, étalent la détresse de leurs murs écroulés et de leurs poutres calcinées ; dans la périphérie, les enclos et les installations agricoles ont disparu et, plus loin, alors, la terre offre les blessures profondes et confuses que lui ont faites les obus aux heures chaudes de la lutte.

  Néant de la plaine, chaos des ruines, sinistres paysages !

Et dans cet anéantissement, où la brutalité des querelles humaines s’affirme à chaque pas, aujourd’hui, quelques mois à peine après la fuite des barbares, des paysans viennent d’arriver, qui rentrent d’un exil douloureux, et qui, sans tarder, se sont mis à l’ouvrage pour rechercher leurs biens épars et refaire la maison des jours heureux, la ruche aux heures harmonieuses !...

A la tête de ces hommes de bonne volonté, se profile la figure énergique du maire, M. Bouchery, lequel actuellement directeur d‘usine à Lisieux, vient tous les dix jours à Pérenchies pour jeter le coup d’œil du maître dans les affaires de la commune. Aidé dans sa tâche d’administrateur par le secrétaire de la mairie, le garde-champêtre et le surveillant des travaux de réfection agricole. M. Bouchery est tout joyeux de montrer au touriste la renaissance hâtive de sa commune.

Par-dessus toute cette œuvre généreuse planent le dévouement et la grâce de Mme et de Mlle André Saint-Léger ; ces deux dames ont, dès la libération, apporté des secours pour les premiers habitants qui revenaient au foyer détruit. Chaque jour encore, elles sont à Pérenchies pour diriger la répartition des denrées de la Coopérative agricole et ouvrière qu’elles ont fondée, et c’est un spectacle réconfortant que de les voir, toutes deux, empressées auprès de tous ces malheureux rapatriés qui ont tant besoin de douceurs…

Des baraquements, qui, pour la plupart, ont été amenés par la « Commission For Relief in Belgium » et la « Durya Association », comité des dames américaines de la Croix Rouge, présidé par Mme la maréchale French, s’élèvent maintenant un peu partout dans la localité martyre ; ces coquettes demeures font un instant oublier les catastrophes voisines, d’autant plus que la vie familiale s’y manifeste joyeuse et bruyante ; ces rires d’enfant fusent dans le rythme cadencé des marteaux sur l’enclume…

Mme André Saint-Léger a aussi créé, dans une grange réfectionnée, une « hostellerie » où la soupe fume, appétissante, dans de grands chaudrons reluisants et ventrus ; ici, sur des tables de bois blancs récuré, tout comme au temps chaleureux des auberges campagnardes, on sert, trois fois par jour, le repas copieux aux ouvriers de la reconstitution. C’est alors, dans le décor de cette salle, une scène qu’auraient peinte les Jordaens ou les Van Ostade. Images toujours renouvelées de la vieille Flandre…

Grâce à ces concours désintéressés, aux nombreux dons des dames américaines de Mme André Saint-Léger, du Comité du Ravitaillement, Pérenchies renait et vibre. Demain, comme par le passé, la petite ville s’animera du passage des chariots lourds de récoltes plantureuses et du va-et-vient des ouvriers de sa vaste filature reconstruite…

MARQUILLIES, BLESSE, EST EN BONNE VOIE DE GUERISON.

…………

Albert-Jean LEGRAND.


Eleanora Anna FRENCH SELBY (1844 – 1941).
Document INTERNET.


John Denton Pinkstone FRENCH (Ripple, 28 septembre 1852 – Deal, 22 mai 1925).


John Denton Pinkstone 1er comte d'Ypres, maréchal de l'armée britannique, fut le premier commandant du Corps expéditionnaire britannique lors de la Première Guerre mondiale


Mme Saint-Léger et une américaine dans les ruines de Pérenchies.
Document SPMC.

 

2) UNE PHOTOGRAPHIE DES ANNEES 50.

M. Ruckebusch dont la famille habitait dans les Bas a transmis cette photo.

Elle montre l’espace qui se trouvait devant l’usine Agache entre le café de l’Industie et la boulangerie.

A gauche, on devine un wagon abandonné où vivait un homme et sa famille dans les années 50.

Au loin, on aperçoit le château d’eau de la rue Philippe de Girard près des salles de sport.

 

Photographie des années 50 dans le quartier de l’usine Agache.
Document transmis par M. RUCKEBUSCH.


Les grands-parents de M. Ruckebusch, Nestor et Marthe,
 le jour de leur mariage, le 4 avril 1929.
Document transmis par M. RUCKEBUSCH.


2)      UN DON D’OBJETS OFFERTS A NOTRE ASSOCIATION

Plusieurs objets nous ont été offerts par une Pérenchinoise. Ceux-ci rejoindront notre fonds documentaire.

 

Un coupe mèche pour bougie. Don anonyme octobre 2023.
 Fonds documentaire SPMC.


Carafe à vin blanc. Don anonyme octobre 2023.
Fonds documentaire SPMC.

 

Boîte à compas. Don anonyme octobre 2023.
Fonds documentaire SPMC.


Petits fers à repasser. Don anonyme octobre 2023.
Fonds documentaire SPMC.


Ancienne assiette décorée. Don anonyme octobre 2023.
Fonds documentaire SPMC.


3)      UNE PHOTOGRAPHIE PANORAMIQUE DE LA GUERRE 14/18 VUE AU MEMORIAL DE LORETTE

Lors de la visite du mémorial, un document panoramique a attiré l’attention de Philippe J. Après étude des documents, on peut confirmer qu’il s’agit bien d’un ensemble de clichés montrant divers lieux de notre secteur :

o   La ferme près du pont Ballot (Promesse de fleurs).

o   La voie de chemin de fer le long de la rue de l’Oris Sud.

o   Les 3 maisons du chemin de l’Oris sud.

o   L’emplacement de l’actuelle ferme Cocqueel. 

 


Vue panoramique prise lors de la guerre 1914/19818.
Mémorial de Notre Dame de Lorette.
Photographie Marie-Claude VERVISCH. Vue 1.

 

Vue panoramique prise lors de la guerre 1914/19818.
Mémorial de Notre Dame de Lorette.
Photographie Marie-Claude VERVISCH. Vue 2.

 

o   Cette ferme visible sur le cliché ressemble beaucoup à cette photographie prise avant la guerre et montrant une vielle ferme à Pérenchies. Cette photo est présentée dans un musée de New-York. On ne peut pas confirmer que ce soit celle-ci !

 

Vue panoramique prise lors de la guerre 1914/19818.
Mémorial de Notre Dame de Lorette.
Photographie Marie-Claude VERVISCH. Vue 3.


Photographie d’une vieille ferme à Pérenchies non datée et non située.
Ce cliché est exposé dans un musée de New-York.
Document INTERNET.

 

o   L’espace entre la ferme Cocqueel actuelle et l’actuelle rue Jean Moulin.

o   Les maisons de la Cité des Jardins toujours présentes rue du moulin. 


Vue panoramique prise lors de la guerre 1914/19818. Mémorial de Notre Dame de Lorette.
Photographie Marie-Claude VERVISCH. Vue 4.


Vue aérienne prise durant la guerre 1914/1918. Quartier des jardins à Pérenchies.
Document SPMC.


Vue aérienne prise durant la guerre 1914/1918. La voie de chemin de fer.
Document SPMC.

 

o   Le Fresnel et le bois du château des Prévostés.

 

Vue panoramique prise lors de la guerre 1914/19818.
Mémorial de Notre Dame de Lorette.
Photographie Marie-Claude VERVISCH. Vue 5.


Nous avons retrouvé dans nos archives l’ultime preuve avec le titre général de ces clichés : « Runbild aufgenommen von der Beobachtungsstelle 50 Pérenchies. Photo prise le 30 décembre 1916 ».

 

DERNIERES MINUTES

 a)      Braderie. Souvenirs…

 

Défilé à l’occasion de la Ducasse de l’Europe. Club NCC. 1986.
Document SPMC numéro 2 570.


b)     Fête de Marie Groëtte. Souvenirs…

 

 

Octobre/Novembre 1982. La fête de Marie Groëtte
organisée par un club d’enfants sous la responsabilité de Philippe JOURDAN.
 Document SPMC.


Octobre/Novembre 1984. La fête de Marie Groëtte
organisée par un club d’enfants sous la responsabilité de Philippe JOURDAN.
Des betteraves sont creusées et servent de lampions.
Document SPMC.

  

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… »

15 octobre 2023

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE.

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