Saint Nicolas

Ce personnage est né vers 270. Il fut sacré évêque de Myra en Asie mineure.
Ses reliques furent transportées en Italie au IXème siècle.
Une légende veut qu'il rendit la vie à trois enfants tués par un boucher et dont les corps furent conservés dans un saloir. Saint Nicolas devint ainsi le patron des enfants et des jeunes hommes.

Image d'Epinal de Saint Nicolas

Certaines personnes expliquent qu'il devint patron des enfants à cause d'une incompréhension face à des représentations du saint personnage. Celui-ci étant un personnage important, sa taille est beaucoup plus haute que celle des autres personnages. Les personnages sauvés furent donc représentés à une échelle réduite et ont pu être confondus avec des enfants !
Dans l'est et le nord de la France, en Allemagne et en Belgique ou aux Pays Bas, c'est lui qui apporte les cadeaux pour les enfants.

Un magasin pérenchinois en 1905. L'épicerie et le marchand de jouets Joestens.

(Photo SPMC numéro 467)

Cette tradition emmenée par les immigrants dans le nouveau monde sur le continent américain donnera naissance à Santa Claus, déformation de Santa Nikolaaus, qui deviendra le Père Noël aux Etats-Unis.
Sa fête se célèbre le 6 décembre.
L'évêque, portant mitre et chape, est souvent accompagné d'un âne. Le Père Fouettard le suit et s'occupe des enfants qui n'ont pas été sages.
Saint Nicolas distribue des jouets mais aussi des pains d'épices ou des spéculoos.

Les pains d'épices à son effigie

Des friandises au chocolat

 Il est très adoré en Grèce où de nombreuses églises portent son nom.
Au vingtième siècle, les enfants se faisaient un plaisir d'être photographiés avec lui malgré la peur qu'il pouvait inspirer.

Une petite fille se fait photographier avec Saint Nicolas en 1956.

(Photo SPMC numéro 2 804).

Un autre petite fille se fait photographier avec Saint Nicolas. Non datée. Années 50?

(Photo SPMC numéro 2 835)

Saint Nicolas et deux enfants

(Photo SPMC numéro 2 970)

 Comme pour la Sainte Catherine, la Saint Nicolas était l'occasion d'envoyer des cartes. Quand l'enfant grandissait, la carte évoluait sur sa présentation.

Voici quelques anciennes cartes :

 

A Pérenchies, un Saint Nicolas rendait visite aux enfants lors de la messe lorsque la fête tombait un dimanche. A l'époque du curé DHOOGE, l'industriel Pierre DEMEYERE aidait à l'organisation de cette petite fête paroissiale.
On le rencontrait aussi à l'externat Sainte Marie.

Saint Nicolas à l'école maternelle Sainte Marie. Non datée. Début 21ème.

Saint Nicolas et son âne devant l'école maternelle Sainte Marie. Non datée. Début 21ème.

Les centres de loisirs et certaines associations pérenchinoises célébraient ce personnage comme le
« Club Nattes et Culottes Courtes » de l'association « Enfance et Loisirs de Pérenchies » géré par Philippe JOURDAN entouré d'une vingtaine d'animateurs bénévoles.

Dans les années 90, la municipalité de Pérenchies installa sous la responsabilité de l'Office de l'Enfance les festivités de la Saint Nicolas qui, tous les ans, recueillent un franc succès.

Un cortège déambule dans la ville.

Sur un char réalisé par Henri et Philippe JOURDAN, Saint Nicolas distribue des oranges.

(Photo SPMC numéro 4 334. Non datée. Fin XXème, début XXIème)

 Saint Nicolas lors d'une fête municipale reçoit les enfants de la famille Delobel.

Non datée. Début XXIème.

Philippe JOURDAN

Texte mis à jour en décembre 2017  

Voici quelques photographies de la fête de décembre 2017 :

L'affiche de la fête réalisée par le service communication de la mairie.

Le groupe des bénévoles en compagnie de saint Nicolas.

 La présentation du spectacle par Virginie et Philippe

 Les clowns « LES CHICOS »

 La chanteuse Lilly WHITE

 Les enfants participent activement au spectacle

Voici quelques autres moments de cette fête vécue par les bénévoles qui permettent grâce aussi à l'aide des services techniques et administratifs municipaux de faire perdurer cette jolie tradition.

Photos Jean-Pierre COMPERE




Texte Philippe JOURDAN
Président de l'association d'histoire locale
"Si Pérenchies m'était contée..."
Relu par Thérèse-Marie et Jean-Pierre COMPERE
6 Décembre 2017