lundi 13 juin 2016

Les moulins de Pérenchies

Monsieur Landry WAYMEL , le dernier minotier de Pérenchies et gérant des Établissements DISSAUX est décédé le 5 juin 2016 à l'âge de 86 ans. Ses obsèques ont eu lieu le 9 juin  en l’église Saint léger de Pérenchies.


Nous voulons lui rendre hommage, en produisant quelques photos provenant de notre fonds documentaire. 

Un peu d'histoire : 

Suite à la destruction de leur usine de La Chapelle d’Armentières (15 km au nord-ouest de Lille) lors de la première guerre mondiale, la famille Dissaux recherche un nouveau site pour broyer du grain et le transformer en farine. Le lieu doit être proche d’une gare et permettre d’éviter de gravir la côte de Prémesques pour livrer la farine aux boulangers de la métropole lilloise. Le bâtiment principal est construit en 1922 et deux maisons sont édifiées sur le terrain en 1930 pour les enfants Dissaux (l’une accueillait un fils marié, l’autre un fils et une fille célibataires).
En 1956, Landry Waymel, fils d’agriculteurs, marié à une nièce Dissaux reprend l’activité qu’il arrêtera en 1993 à l’âge de 65 ans. Il a alors revendu ses broyeurs qui ont été réinstallés et fonctionnent toujours au Pakistan.

Nous vous présentons ci-après quelques photos de cet établissement qui est  en passe actuellement d'être transformé en lofts.

14/06/2016
Jean-Pierre COMPERE
Administrateur
(référence histoire : article de la Voix du Nord du 4/10/2014)


Une vue aérienne du moulin avant les travaux

samedi 11 juin 2016

ACTIVITES DE l'OFFICE MUNICIPAL DE LA CULTURE ET DES LOISIRS





L'OMCL vous propose une sortie culturelle à Paris le samedi 10 septembre 2016


Au programme, visite de la Conciergerie, de la Sainte Chapelle, déjeuner et visite du musée des arts forains


Tarifs:,Pérenchinois 78€ (49€-12 ans)

          Extérieurs 98€ (69€-12ans)


Renseignements et inscriptions les 2 et 9 juillet de 10h à 12h au local de la mairie annexe rue Henri Bouchery.


Nombre de participants limité à 50


mardi 7 juin 2016

Un magnifique cadeau pour notre ville



Danièle Lekien, maire et le conseil municipal ont eu le plaisir d’accueillir, le mardi 15 mars 2016, en l’hôtel de ville, Gérard Descamps accompagné de sa famille. Celui-ci est l’arrière-petit-fils d’Edouard Agache, industriel du lin qui développa, sur notre ville, dans la seconde moitié du 19ème siècle, une entreprise qui fut très importante pour le développement de Pérenchies. Pour Gérard Descamps, comme pour les descendants de la famille Agache, Pérenchies représente beaucoup de choses. Très vite, il travaille pour l’entreprise familiale et souvent, se rend au siège social de la société à Lille. Il est ainsi amené à voir sur la cheminée de la salle du conseil d’administration, un buste en marbre blanc de Carrare de son arrière-grand-père. Lors de la fusion avec les frères Willot, le buste n’est pas enlevé. Mais lorsque l’affaire est vendue à Louis Vuitton et Bernard Arnault, il prend la direction de Paris. Suite à une nouvelle modification du siège, le buste risque de disparaitre. Le secrétaire général l’alerte alors et lui propose de le récupérer afin qu’il reste dans la famille. Il le gardera chez lui à Beaucamps-Ligny pendant 20 ans. « Si Pérenchies m’était contée... » et sa confrérie ainsi que le Chœur d’hommes Agache ont participé à cette soirée sous les yeux de nos deux derniers géants : Jeanne la fileuse et Henri le tisserand qui représentent les travailleurs des établissements Agache. Dans son discours, madame le Maire a accueilli avec bonheur, cet objet artistique et a promis qu’il serait, dans un futur proche, installé dans un nouvel équipement municipal, à l’endroit même où était située l’usine Agache. Très prochainement, elle proposera également aux membres du conseil municipal de dénommer une nouvelle artère de notre ville « rue René et Max Descamps » qui sont l’oncle et le père de Gérard Descamps et qui ont mené à cette époque, une action forte pour les associations de notre ville.

 D’autres noms pourront y être aussi associés comme la rue « Julien Le Blan», premier industriel Pérenchinois, la rue du château, la rue de la Fabrique, la rue des ouvriers fileurs, la rue des tisseurs ou des tisserands, la rue de la confection où d’autres noms que vous pourriez proposer en nous les faisant parvenir.

 Si votre famille a également travaillé dans cette entreprise, ou d’autres, n’hésitez pas à nous transmettre votre histoire familiale, peut-être des photographies, des lettres, des médailles, des objets provenant de la fabrique. Ils sont également les témoins de l’histoire de notre ville et associeront définitivement votre nom à notre passé.
Renseignements : Philippe Jourdan - mairie de Pérenchies ou ririjourdan@aol.com

Extrait du bulletin municipal d'avril 2016 de la ville de Pérenchies .
Avec l'aimable autorisation de Mme Carole BORIE , directrice de la publication.

7 juin 2016
M. et Mme DESCAMPS entourés de leur famille

mercredi 1 juin 2016

Les cinémas d'antan


Vous avez peut-être connu les cinémas qui existaient à Pérenchies?

- le cinéma paroissial qui était situé salle Jeanne d'Arc, rue de la Prévôté, l'actuel siège de notre association d'histoire locale.
Il y avait, autrefois, une légère pente, ce qui permettait de mieux voir l'écran.
La salle était divisée en deux parties, l'une pour les filles et l'autre pour les garçons. 

- le cinéma de la rue Carnot dénommé le PAX.
 
Un autre cinéma exista aussi à l'école Jules Ferry. C'était une sorte de ciné club proposé par le corps enseignant.


Durant un temps, il y avait aussi un cinéma rue de la mairie, c'est à dire l'actuelle rue Henri Bouchery.
Il se trouvait en face de l'ancienne école Jules Ferry qui est aujourd'hui l'école de musique.
Durant longtemps, l'ancien cinéma garda une grille sur le devant de la maison. Aujourd'hui, la grille n'existe plus et le bâtiment ne se distingue plus des autres.


Philippe Jourdan
Président  de "Si Pérenchies m'était contée..."
01/06/2016 

Voici un ticket de l'époque.