Ce samedi 18 octobre 2014, la
petite ville de Prémesques, notre voisine, a célébré le centenaire de la
bataille de Prémesques en inaugurant un mémorial à la mémoire des troupes
britanniques mais aussi allemandes tombées au combat entre le 18 et le 20
octobre 1914.
L'ambassadeur d'Irlande, le
sous-préfet, un représentant de l'armée anglaise et un représentant de
l'armée allemande étaient présents sous un magnifique soleil afin de replacer
dans notre histoire locale cet événement totalement ignoré par beaucoup d'entre
nous.
Voici quelques informations
trouvées sur la plaquette "Circuit pédestre de la bataille de
Prémesques" réalisée par Philippe HEMMER.
Philippe JOURDAN
Président de "Si Pérenchies
m'était contée..."
19 octobre 2014.
"Entre Pérenchies et
Prémesques, se trouve le fort Sénarmont ou batterie de Prémesques, construite
vers 1884. Le fort sera occupé par les Allemands dès le 10 octobre 1914 en même
temps que Pérenchies.
La bataille de Prémesques
coïncide avec la fixation du front à l'est d'Armentières. Elle fait suite à la
prise de Lille par les Allemands le 13 octobre 1914, leur abandon d'Armentières
le 16 octobre 1914 et la tentative de reconquête de Lille par les Britanniques.
Ces informations ont été
retrouvées dans le journal du 2ème bataillon du régiment du Leinster composé
d'Irlandais et dans le journal des Saxons du 179ème régiment d'infanterie.
Pour les Irlandais, c'est le
baptême du feu en France. Arrivés le 17 octobre à la Chapelle d'Armentières,
ils doivent conquérir Prémesques le 18 octobre et s'y maintenir. Les pertes
sont nombreuses des deux côtés.
Le 20 octobre 1914, à deux heures
du matin, les Saxons lancent une première attaque qui est repoussée.
A huit heures, les Allemands
bombardent avec intensité les positions britanniques.
Les Saxons du 179ème R. I.
passent à l'attaque et occupent en partie le village dès neuf heures.
Le village est abandonné aux
troupes allemandes après de violents combats au corps à corps avec des pelles,
des pioches, des armes blanches et des pistolets.
Les Irlandais ont perdu, en trois
jours, 434 hommes (tués, blessés, disparus ou prisonniers). Ils se replient sur
leur ligne de départ et creusent des tranchées sur les positions acquises.
Les Allemands vont fortifier le
village dont les habitants ont été expulsés. Le château est transformé en
ambulance de première ligne alors que ses pelouses deviennent un cimetière.
Les maisons abandonnées sont
transformées en cantonnement pour la troupe. Le front est à moins de deux
kilomètres et le village reste sous la menace de l'artillerie et de l'aviation
britanniques.
Des blockhaus seront donc
construits entre Wez-Macquart et le sommet de la crête sur quatre lignes de
profondeur, protégés par des champs de mines, des barbelés, des tranchées et
des mitrailleuses."
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