vendredi 3 mars 2023

NOTRE EXPOSITION 2023 SUR « PERENCHIES EN CARTES POSTALES »

UN GRAND MERCI A NOS MEMBRES ACTIFS POUR LEUR INVESTISSEMENT DANS LE PROJET

 


 

Cette année, le thème de la carte postale a été retenu. Pour la seconde fois, notre exposition se déroule dans le Complexe de l’Horloge, dans la salle Gérard LENFANT. Nous y avons pris nos habitudes et nos repères.

Voici quelques souvenirs du montage de ce projet qui nécessite un travail important en amont pour la réalisation du plan de base et la préparation des documents et objets qui prendront place mais aussi durant plusieurs semaines afin de sélectionner, de nettoyer et de préparer tout ce qui sera nécessaire sans oublier la partie administrative.

Deux réunions se déroulent alors afin que toutes les étapes puissent s’organiser et les rôles se distribuer.

Puis 5 jours complets permettront le montage avant d’accueillir nos visiteurs. 

Merci à nos bénévoles, nos membres actifs et ceux qui nous ont rejoints.

Merci à la ville pour son aide technique nécessaire.

 

Voici quelques photographies réalisées par Christiane, Patricia, Jean-Pierre et Marie-Claude montrant ce travail associatif. 

 

PREPARATION EN AMONT   


 







 

REUNIONS D’ORGANISATION

 




 

MONTAGE DE L’EXPOSITION

 

 

 

 

 

 









 



 





 



 




 


 



 





 
 


 

ACCUEIL DU PUBLIC

 


 



 
 



 

Philippe JOURDAN

Président de « Si Pérenchies m’était contée… »

26 février 2023

 

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE



mercredi 22 février 2023

Nos activités en janvier et février 2023… 3ème partie.

Chaque lundi et chaque jeudi, des membres de « Si Pérenchies m’était contée… » se réunissent pour leurs activités d’histoire locale et préparer les projets.

A ces réunions s’ajoute notre calendrier d’activités toujours bien rempli.

En voici un compte-rendu pour le début du mois de février 2023. 

 

DEROULEMENT DE NOTRE REUNION DU 2 FEVRIER 2023


 





C’EST LA CHANDELEUR





La Chandeleur baigne dans des croyances et des traditions liées à la Lumière, la Purification, la Prospérité et la Fécondité.

La saison agraire s’annonce car les jours s’allongent et la végétation et la culture du blé approchent.

 

Les rites païens évoquaient le retour des beaux jours et des moissons. On mangeait alors des galettes rondes et dorées qui évoquaient le soleil nécessaire aux cultures.

 

Chez les Romains, février correspondait au début de la saison des amours chez les oiseaux et on célébrait le dieu de la fécondité, le Dieu Pan, par des défilés où la débauche était de mise. Ils offraient des sacrifices aux dieux et mangeaient des galettes de céréales à la lueur des torches.

 

Chez les Celtes, il y avait la fête de la purification de l'eau qui assurait fertilité et fécondité avec le retour de la vie animale et végétale. On célébrait aussi le soleil.

 

Très tôt, l’église chrétienne utilise ces fêtes païennes existantes et y place ses propres célébrations facilitant ainsi l’évangélisation.

Vers la fin du Vème siècle, le Pape remplace une fête romaine par la célébration, le 2 février, de la présentation de l’enfant Jésus par Marie au temple de Jérusalem, 40 jours après sa naissance.

La mère est aussi purifiée. Après la grossesse et l’accouchement, où elle est considérée comme impure, elle va pouvoir reprendre une vie normale et aller à l’église. Cela donnera naissance à la fête des Relevailles. 

Le 2 février, on célèbre ainsi les relevailles de Marie, la « purification de la Vierge », ce qui peut un peu étonner, l’église considérant celle-ci comme « Immaculée Conception » !

 

Au Moyen-Age, les pèlerins, qui venaient à Rome, en février, participaient à des processions en portant des lumières. Ces torches seront remplacées ensuite par des cierges, des chandelles. Cet objet sera à l’origine du mot Chandeleur, la fête des chandelles.

 

Les cierges étaient précieusement conservés dans l'armoire familiale. Ils étaient sortis en cas de maladies graves. On les plaçait aussi près des morts.

En cas d'orage, on les allumait car on pensait qu’ils éloigneraient la foudre et de l'empêcheraient de tomber sur les habitations.

On les utilisait ainsi chaque fois qu'il y avait la nécessité d'implorer le ciel afin d'écarter les mauvais esprits et de protéger les foyers et les champs.

 

Dans la cité papale, le pontife offrait aux pèlerins de quoi se restaurer. En manque de pain, il offrit de fines galettes, des crêpes.

Faire sauter les crêpes devint ainsi une tradition pour certaines régions.

On voit ainsi se développer des superstitions liées à la bonne fortune.

-        Déposer en haut d’une armoire la première crêpe de la fournée éloignera la misère. Encore faut-il la laisser jusqu’à l’année suivante !

-        Faire sauter les crêpes en tenant une pièce d’or dans une main apporterait la prospérité.

-        Faire des crêpes à la Chandeleur assurera de bonnes récoltes à venir en évitant un blé malade du charbon.

 



La crêpe, par sa forme ronde, est issue d'un mythe remontant aux temps les plus reculés et qui symbolisait la roue solaire.

En France, cette coutume s'est développée au Moyen Age. Elle était liée au Carnaval et à la période du Carême qui marquait une journée de festivités alimentaires pour rompre le jeûne. Cela pourrait expliquer la coutume des crêpes ou des beignets de forme ronde que l'on mange à cette période. Des siècles durant, les paysans ont pensé que, s'ils ne faisaient pas de crêpes le jour de la Chandeleur, leur blé risquait de s'abîmer. Les crêpes étaient préparées à base du froment de la moisson précédente que l'on utilisait ainsi en quantité car les futures moissons n'étaient plus très loin.

 

A Pérenchies, chez nos parents et grands-parents, on retrouvait ces traditions de tenir une pièce en or dans une main lorsqu’on faisait sauter la première crêpe avant de la mettre sur l’armoire de la cuisine où elle restait tout l’année et, lors des orages, on allumait très vite un cierge afin d’obtenir l’aide du ciel !

Mais c’était surtout l’occasion de se rassembler, en famille, autour de la table de la cuisine et de respecter ainsi un rite qui, tous les ans, marquait notre calendrier.

 

Publicité farine DISSAUX. 1965.
Document SPMC.


Farine de Pérenchies. Minoterie DISSEAUX. Fin XXème siècle.
Document SPMC numéro 1933.


DE NOUVAUX DONS POUR NOTRE ASSOCIATION

 

a)     Une photographie de Philippe DEVOS.


La colonie du Mont des Cats. Vers années 30 ou 40.
Roger HERRENG, Marcel DEVOS, Alphonse DAVID

 

b)    Des objets de Mme MOSCA-SOHIER provenant de ses parents qui ont vécu à Pérenchies.  

Notre adhérente nous a offert plusieurs objets anciens : 1 table ronde pliante, 1 pied pour travailler les chaussures, un livre de prix, une horloge, un service de table offert par les Ets Agache lors du mariage de M. et Mme SOHIER, parents de Mme MOSCA-SOHIER, des diplômes et des photographies.










c)     Don de Martine PICHON.

Sachet du pressing ECOSEC. Fin XXème et début XXIème.
Document SPMC.



Hampe et drapeau offert par Martine PICHON provenant de la maison de ses grands-parents
M et Mme BOSSAERT, rue Faidherbe.
Document SPMC.


d)    Don de Mme Mireille BOURGEOIS-SARRAZYN.


Pochette de draps AGALYS (AGACHE).
Document SPMC.


Bordure de drap. Modèle acheté pour AGALYS.
Document SPMC.



Bordure de drap. Modèle acheté par AGALYS.
Document SPMC.



Taie d’oreiller AGALYS (AGACHE).
Document SPMC.


NOUBLIEZ PAS NOTRE EXPOSITION SUR LES CARTES POSTALES

 



Philippe JOURDAN

Président de SPMC

Le 3 février 2023.

  

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE