mercredi 9 juin 2021

La vie de notre association.Réunions des 1er et 22 avril 2021 de SPMC en visioconférence. 3ème partie/3.

Malgré la pandémie, notre association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée … » continue ses activités de recherches sur le passé de notre ville.

Les réunions se font chaque semaine, en alternance, l’une dénommée « Convivialité » gérée par Jean-Pierre COMPERE, qui permet d’échanger entre les membres et de parler de notre vie de tous les jours, et l’autre, gérée par moi-même, dénommée « Histoire locale » où je présente le fruit des recherches et les nouveaux documents découverts sur le passé de Pérenchies.


Nous remercions Jean-Pierre COMPERE et ses deux fils pour l’aide technique apportée.

 


Réunion en visioconférence du 22 avril 2021. Photo 5.
Capture d’écran de Jean-Pierre COMPERE

  

Voici donc la troisième partie du compte-rendu de nos activités d’avril 2021.

Philippe JOURDAN, Président de SPMC, le 8 mai 2021. 

 

7 avril 2021

Le 1er mai 2021, l’USP fêtera les 50 ans du Foot Féminin à Pérenchies.  


Affiche du 50ème anniversaire du Foot Féminin de l’USP Football. 1er mai 2021.
Document Facebook.


La première équipe féminine de football. 1971.
Document SPMC numéro 2989


Football féminin en 1982.
Document SPMC numéro 5 286


Article de presse LA VOIX DU NORD sur le football féminin en 1984.
Document SPMC numéro 5 870


Une équipe féminine le 1er mai 1996.
Document SPMC numéro 5 060


Une équipe féminine en 2003 2004.
Document SPMC numéro 5 087


8 avril 2021

Christiane LEGRAND, membre de notre association, nous avait transmis une photographie d’une colonie se déroulant dans le Calvados.

Suite à cela, Florence CAPPELLI, membre également de SPMC, nous a fait parvenir ses souvenirs de cette colonie, à une autre date, alors qu’elle avait 7 ans.   

 

La colo de Grandcamp les Bains.
Photo transmise par Christiane LEGRAND.


 « C'était en août 1962. J'avais alors 7 ans et j’étais à la colonie de vacances du Textile de Lille à Grandcamp-les-Bains car ma famille travaillait chez Agache et avait la possibilité de m’y envoyer pour y passer quelques semaines d’été. 

Je me souviens des douches très précaires sans portes. Ma cheftaine, le visage plein d’acné, nous faisait faire notre toilette. Très pudique, cela me déplaisait fortement !

Je me souviens d'un très grand dortoir. Tous les lits étaient alignés sur les deux côtés et rapprochés. La monitrice, toujours la même, avait sa petite chambre à l'entrée de cette grande salle, séparée simplement d'un rideau.

Je me souviens aussi, moi très crédule, avoir été roulée par des filles plus grandes. Dans une pâture, elles m'ont demandé de ramasser le papier hygiénique qui s’y trouvait et mes doigts ont donc transpercé le papier ! Je vous laisse imaginer l’état de mes mains ! 

De retour à Pérenchies, sur la Grand’Place, apercevant mon papa venu me chercher, toujours assise dans le car qui nous ramenait, j'ai pleuré. Quand il me récupéra, mes premières paroles, répétées plusieurs fois, furent les suivantes : « Papa, je veux plus retourner en colonie ! Plus jamais, plus jamais ! »

D'après mes parents, j'ai dû être marquée par cette monitrice dont le visage, plein de boutons, m’avait effrayée. 

En tous les cas, ce fut la 1ère et dernière fois que j'allais en colo ».  

Florence CAPPELLI. Avril 2021.

 

Carte postale de la colonie écrite en 1962 par Florence CAPPELLI. Recto.
Document transmis à SPMC pour copie.


Carte postale de la colonie écrite en 1962 par Florence CAPPELLI. Verso.
Document transmis à SPMC pour copie.


L’emplacement actuel de la colonie. Vue aérienne.
Document MAPS. INTERNET.

 


Vue actuelle de la colonie de Grandcamp-les-Bains. Vers 2021.
Document MAPS. INTERNET.

 

9 avril 2021

Brigitte TILLE, membre de SPMC,  offre une carte datée de 1942 qui évoque le chantier forestier de Vendresse à notre association.

 


Carte de Charleville envoyée en 1942 par Fernand BECQUART sur la route qui le mène à Vendresse. Recto.
Document SPMC provenant de Brigitte TILLE-CARETTE.

 

Carte de Charleville envoyée en 1942 par Fernand BECQUART sur la route qui le mène à Vendresse. Verso.
Document SPMC provenant de Brigitte TILLE-CARETTE.

 
 

Carte de Fernand.

Carte envoyé à M. et Mme CARETTE-BECQUART, rue Faidherbe à Pérenchies.

Cachet de CHARLEVILLE. ARDENNES.  

Date : 1942.

Texte :

« Sommes arrivés à bon port à Charleville. Nous devons attendre 4 heures après l’autobus pour Vendresse. Alors, nous en avons profité pour faire un petit tour dans la ville. Tu sais, c’est très beau par ici avant d’arriver à Charleville mais dans la ville même il fait très triste. C’est encore pire qu’à Pérenchies. Embrasse bien Michelle pour moi. Bons baisers. Fernand ». 

 

10 avril 2021

Madame Odette METTA est décédé le 10 avril 2021, à l'âge de 92 ans.

Dans les années 70 et 80, elle avait encadré de nombreux centres aérés municipaux à Pérenchies et avait été directrice du CLEP (Centre de Loisirs des Enfants de Pérenchies), dénommé ensuite CLEEP, un centre d'activités pour enfants. Ce centre fonctionnait dans une salle et sur le terrain, rue du Nord.

Dans les années 80, plusieurs manifestations communes réunirent le CLEP et le Club NCC d'Enfance et Loisirs (Carnaval, Fête de Marie Groëtte, Kermesse,...).

Durant ces années, plusieurs personnes intervinrent dans la gestion de celui-ci dont Marcelle PLANQUE, Danièle LEKIEN, Nadine MERLIN, Isabelle PIRA, ....

De nombreux animateurs prirent part aux animations.

Odette METTA avait épousé Ricardo Mario METTA. Ils eurent 8 enfants : Christian (+), Sabine, Michelle, Nunzia, Sabin, Nicolas, Mario et Marie.  

Les funérailles ont eu lieu en l'église Saint-Léger de Pérenchies le vendredi 16 avril 2021.

En hommage, notre association a publié quelques documents sur sa page Facebook.

 


Le CLEP dans les années 80.
Document SPMC numéro 2 921.


Odette METTA lors du Carnaval commun au Club NCC et au CLEP. Vers 1992.
Photographie Philippe JOURDAN


Le centre aéré de Pérenchies en 1992.  Groupe 2.
Photographie Voix du Nord récupérée par Philippe JOURDAN

 

11 avril 2021

Réjane CODRON, petite-fille de Prospère DUBAELE nous a fait parvenir des informations sur son grand-père qui travaillait aux Ets DESPATURE-COUSIN FILS.

 


Le camion DESPATURE COUSIN-FILS. Le 12 juin 1935.
La deuxième personne en partant de la gauche est Prosper DUBAELE.
Document SPMC numéro 3 128

 

Je peux la dater au 12 06 1935 puisque c'est ce qui est écrit sur ma photo. Le deuxième homme en partant de la gauche était mon grand-père. Il se nommait Prosper DUBAELE.

Il conduisait le camion de la briqueterie Despature. Il habitait dans une maison de l’entreprise.

 

RECENSEMENT 1931

On a retrouvé dans le recensement de 1931 des informations sur la famille de Prosper DUBAELE.

 

Rue de Lille    49-7   

DUBAELE     Prosper           1893    Merville         F          chef     chauffeur DESPATURES

SINGIER        Sophie            1896    Violaines        F          épouse           

DUBAELE     Prosper           1919    Hazebrouck    F          enfant            

DUBAELE     André              1922    Pérenchies      F          enfant            

DUBAELE     Jeanne             1925    Pérenchies      F          enfant            

DUBAELE     Lucien            1928    Pérenchies      F          enfant            

DUBAELE     Pascal             1930    Pérenchies      F          enfant            


Construction des établissements DESPATURE COUSIN-FILS. Septembre 1920.
Document SPMC numéro 3 126


Construction des établissements DESPATURE COUSIN-FILS. Années 20.
Document SPMC numéro 1 191


Les établissements DESPATURE COUSIN-FILS abandonnés. Années 70/80 ?
Document SPMC numéro 6 256.



Destruction des anciens établissements DESPATURE COUSIN-FILS. Fin 20ème.
Document SPMC numéro 5 594

 

12 avril 2021

Roland VANUXEEM, époux de Thérèse VANUXEEM-DUMEZ, fait don à notre association de plusieurs médailles obtenues dans la Société de Tir où il a participé à plusieurs concours de tir.


Médailles de tir de Roland VANUXEEM.

  

13 avril 2021

Myriam VAN MEENEN, membre de notre association, a retrouvé quelques photos qu’elle nous a envoyées.

 


Défilé de géants avec le groupe de danse DON’T LAUGH. Septembre 2003.
Photo Myriam VAN MEENEN.

 


Fête de la tarte à prônes en 2003. Deux danseuses du groupe de danse DON’T LAUGH entourent Philippe JOURDAN dans la première version de la tenue de la confrérie.
Photo Myriam VAN MEENEN.


 

Carnaval à Overath en mars 2000 avec Michel STORMS, le Prince Carnaval.
Photo Myriam VAN MEENEN.

 

L’heure du bain en 1955, le bain dans la famille VAN MEENEN-POTTIER.
Photo Myriam VAN MEENEN-POTTIER.


 

Fête de Noël chez Demeyère en 1957 ou 1958 pour la famille de Myriam VAN MEENEN-POTTIER.
Photo Myriam VAN MEENEN.

 

14 avril 2021

Philippe DEVOS, membre de notre association, a rédigé ses souvenirs évoquant le quartier de la gare, où il a passé son enfance. Des photographies seront jointes pour illustrer les propos pour une publication future sur notre Blog.


La rue de la gare dans les années 50/60.
Document SPMC numéro 281.


15 avril 2021

Réunion de notre association en visioconférence.

 

 

Réunion de notre association en visioconférence le 15 avril 2021.
Capture d’écran de Jean-Pierre COMPERE.


Une nouvelle adhésion :

75 personnes adhèrent à notre association à ce jour (78 en 2019 et 85 en 2020).

La dernière adhésion est celle de Catherine DE GRAVE, retraitée de l’Education nationale, originaire de notre ville et qui habite à Marcoux, un village de 744 habitants dans le département de la Loire et la région Auvergne-Rhône-Alpes.

 

 

Le village de Marcoux en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Document INTERNET.


Le château de Goutelas, à Marcoux en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Document INTERNET.

 


 

16 avril 2021

Sur les pages FACEBOOK, on évoque les anciens moulins de Pérenchies. La minoterie se trouvait rue du Grand But.

Suite à la destruction de leur usine de La Chapelle d’Armentières (15 km au nord-ouest de Lille) lors de la première guerre mondiale, la famille Dissaux recherche un nouveau site pour broyer du grain et le transformer en farine. Le lieu doit être proche d’une gare et permettre d’éviter de gravir la côte de Prémesques pour livrer la farine aux boulangers de la métropole lilloise.

Le bâtiment principal est construit en 1922 à Pérenchies et deux maisons sont édifiées sur le terrain en 1930.


La minoterie DISSEAUX en 1996.
Document SPMC numéro 1946.



L’intérieur de la minoterie vers 2000/2020 ?
Photographie INTERNET.

 


Le bâtiment de la minoterie DISSEAUX avant les transformations. Entre 2000 et 2020 ?
Photographie Christiane LEGRAND.

 


Les travaux de transformations. Entre 2015 et 2020? Vue 1.
Photographie Christiane LEGRAND.



Les travaux de transformations. Entre 2015 et 2020? Vue 2.
Photographie Christiane LEGRAND.


 

17 avril 2021

Décès de l’avant-dernier membre vivant du commando Kieffer, le seul bataillon français ayant participé au débarquement sur les côtes normandes le 6 juin 1944.

Hubert FAURE et 176 camarades avaient participé à cet épisode important de notre histoire nationale. Il est mort à l’âge de 106 ans. Le dernier survivant, Léon GAUTIER, est aujourd’hui âgé de 98 ans.

 


Hubert FAURE, membre du commando KIEFFER
lors de l’inauguration de sa rue dans sa ville natale de Neuvic.
Document INTERNET.

 

18 avril 2021

En avril 1941, il y a 80 ans, était publié le premier numéro de La Voix du Nord, un journal clandestin rédigé par Jules NONTOUR et Natalis DUMEZ. 65 exemplaires seront imprimés pour être distribués. La date présumée serait le 1er avril 1941 mais celle-ci ne figure pas sur le document. On ne sait pas non plus où il fut fabriqué. On suppose qu’il s’agissait du quartier de Fives à Lille.

Plusieurs Pérenchinois ont participé au réseau VOIX DU NORD dans des actions de résistances aux troupes nazies qui occupaient notre pays.

 


Logo VOIX DU NORD 5 mars 1942.
Document INTERNET.


Philippe JOURDAN

Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… »

Publié le 9 juin 2021.

 

« Vous aimez notre travail et prenez plaisir à suivre nos publications sur le passé de Pérenchies.

N’hésitez pas à nous soutenir en adhérant à notre association. Le bulletin d’adhésion se trouve sur notre Blog. »

 


Réunion en visioconférence du 22 avril 2021.
Capture d’écran de Patricia LESSART

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

mardi 8 juin 2021

C'est le 500ème.......

 Et oui,




Demain, vous allez recevoir la newsletter du 500ème article de notre blog.

Depuis sa création en août 2013, notre président Philippe, avec l'aide des documents qui composent notre fonds documentaire et des photos fournies par nos différents membres et nos lecteurs, a composé cinq cents articles retraçant l'histoire locale de notre ville et les activités de notre confrérie.

Merci à lui pour son implication et sa détermination et souhaitons que dans plusieurs années nous atteignons le millième…

Merci à vous tous nos lecteurs de votre fidélité et nous vous demandons d'être nos ambassadeurs vis à vis de vos connaissances afin qu'ils s'inscrivent sur notre blog.

Amitiés à tous.

08.06.2021

Jean-Pierre COMPERE

Administrateur du Blog. 

mercredi 2 juin 2021

La vie de notre association. Réunions des 1er et 22 avril 2021 de SPMC en visioconférence. 2ème partie/3.

Malgré la pandémie, notre association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée … » continue ses activités de recherches sur le passé de notre ville.

Les réunions se font chaque semaine, en alternance, l’une dénommée « Convivialité » gérée par Jean-Pierre COMPERE, qui permet d’échanger entre les membres et de parler de notre vie de tous les jours, et l’autre, gérée par moi-même, dénommée « Histoire locale » où je présente les fruits des recherches et les nouveaux documents découverts sur le passé de Pérenchies.

Certaines suivent le calendrier des fêtes « confinées ».

Réunion en visioconférence du 22 avril 2021. Photo 1.
Capture d’écran de Jean-Pierre COMPERE


Nous remercions Jean-Pierre COMPERE et ses deux fils pour l’aide technique apportée.

 

Voici donc la seconde partie du compte-rendu de nos activités d’avril 2021.

Philippe JOURDAN, Président de SPMC, le 8 mai 2021 

 

QUELQUES INFORMATIONS TRANSMISES A SPMC

 

DECES DU SECRETAIRE DE LA FEDERATION DES GEANTS

Monsieur André DEVINCK, président des amis du Reuze du Patrimoine Folklorique Dunkerquois, secrétaire de la Fédération des géants est décédé,  à Lille, le 14 avril 2021 dans sa 65ième année.


FETE DE LA PIERRE A LEZENNES LE 4 JUILLET 2021 SELON LES CONDITIONS SANITAIRES

Notre association ne participera pas à ce rassemblement de géants car, après un an de non-fonctionnement, nous devons réfléchir à cette activité de portage des géants locaux.  

 

VIE DE L’ASSOCIATION

 

POUR NOS ARCHIVES

Suite à notre demande auprès des trois listes qui ont participé à la campagne électorale de 2020, Philippe VANBENEDEN nous a remis trois affiches de son groupe.

 

LES FORUMS DES WEPPES. SOUVENIR, SOUVENIR…

Frédéric FAUCON, président de WEF, a publié des documents sur le 1er forum des Weppes à Hallennes-Lez-Haubourdin en novembre 1993.

Sur ceux-ci, on voit notre stand ainsi que l’ensemble des participants avec le président de l’époque Michel VERCAEMST qui fut à l’origine de ce forum..


Article de la Voix du Nord de novembre 1993 sur le 1er Forum des Weppes.
A gauche, le stand de Pérenchies.
 Document Weppes-en-Flandre.


Article de la Voix du Nord de novembre 1993 sur le 1er Forum des Weppes.
Les participants.
Document Weppes-en-Flandre.

 

RECHERCHE AUX ARCHIVES PAR MARIE-CLAUDE VERVISCH

Le moulin de Pérenchies


Photo du moulin à Pérenchies en 1912.Documentation Archives Du Nord. Cote : S 5968.
Photo prise par Marie-Claude VERVISCH.


Un document a été trouvé sur le moulin de Pérenchies par Marie-Claude. Dans celui-ci, « le maire de Pérenchies répond au préfet. Le moulin n’est pas à distance déterminée par l’article 43 de l’arrêté du 22 juin. Il est situé au sud du chemin de la croix de pierre et appartient à monsieur François Lienard, fabricant d’huiles. La distance du chemin calculée exactement est de 20m. Il a en conséquence été enjoint au propriétaire de le ceinturer sans délai  conformément à l’article 44 de l’arrêté précité. Signé : Hovelacque, maire ».

 

L’église de Pérenchies

En recherchant la photo du moulin, Marie-Claude a également trouvé une autre photographie que nous connaissions déjà. Il s’agit de l’ancienne église de Pérenchies qui se trouvait autrefois là où se situe actuellement un petit square au début de la rue du Général Leclerc.

On y voit l’église, la ligne du chemin de fer et des chaumières.

Elle a été démolie car trop petite, il fallait soit l’agrandir, soit la construire ailleurs. De plus, la proximité du passage du chemin de fer avait fragilisé les murs.

Elle était entourée du cimetière qui sera déplacé entre les deux guerres.

 


Photo de l’ancienne église de Pérenchies peut-être vers 1912.
Documentation Archives Du Nord. Cote : S 5968.
 Photo prise par Marie-Claude VERVISCH.

  

SUR FACEBOOK, ON RELATE L’ATTENTAT CONTRE NAPOLEON III

RAPPEL :

En septembre 1854, Napoléon III était sur la ligne Lille Calais afin de se rendre aux fêtes de Tournai. Un engin explosif avait été posé sur la voie ferrée entre la gare de Pérenchies et le passage à niveau de Lompret mais l'attentat fut déjoué. 5 hommes ont été arrêtés. L'un fut condamné aux travaux forcés à perpétuité et un autre à 5 ans de prison. 3 personnes furent acquittées. On appela cette affaire "la machine infernale de Pérenchies". Des mécaniciens accusés d'avoir fabriqué l'engin se sont enfuis en Belgique. Ils furent condamnés à mort par la justice mais je ne sais pas les suites ni s'ils ont été retrouvés....

 Il y a quelques décennies, je me suis rendu aux archives nationales à Paris mais je n'ai pas pu consulter les documents qui étaient classés dans un fonds "secrets d'état". A l'époque, pour les consulter, il fallait faire une demande aux autorités et je n'avais pas le temps d'attendre le retour. Aujourd'hui, la consultation est sans doute plus simple. Il existe des comptes-rendus dans les journaux de l'époque que vous pouvez consulter sur Gallica (site de lecture des archives) et sur internet.

Il existe une médaille évoquant cet attentat mais nous n'avons jamais su qui l'avait fabriquée et si elle datait vraiment de cette époque.

On peut la voir sur internet. Sur certains articles, des noms sont cités mais il ne s'agit pas de personnes de notre ville.

 


Médaille sur la machine infernale de Pérenchies.
Document INTERNET.


RECHERCHES DE MARIE-CLAUDE VERVISCH

« Attentat de Pérenchies.

Dans le mois d'août de la même année, la Cour d'assises de Douai jugea l'affaire de la machine infernale placée sur le chemin de fer du Nord dans le but de faire sauter le convoi qui devait conduire l'Empereur aux fêtes de Tournai, le 12 septembre précédent.

La veille du jour indiqué pour le voyage impérial, deux cantonniers avaient découvert sur la voie de fer de Lille à Calais, à proximité de Pérenchies, sous la traverse reliant les deux lignes de rails, une boîte en forte tôle de fer dont le disque supérieur présentait deux petites ouvertures. L'une donnait passage à deux fils métalliques recouverts de coton, qui, de ce point de départ, suivaient la voie le long du rail pour aboutir dans un champ voisin, après un parcours d'environ 35 mètres. Ces fils communiquaient avec une pile de Bunzen.

Les experts chargés par la justice d'examiner la boîte fournirent les conclusions suivantes :

1° Le cylindre contient 2 kg407g de fulminate de mercure, poudre essentiellement fulminante; 2° la pile de Bunzen est assez forte pour déterminer l'explosion au moyen de l'incandescence du fil de platine;

3° l'explosion eût entraîné la démolition de la voie de fer avec projection des rails; et, en admettant le passage simultané d'un train, un déraillement eût infailliblement lieu dans les conditions les plus désastreuses.

La justice avait en main les preuves d'un complot.

Les coupables furent activement recherchés et plusieurs d'entre eux arrêtés. Ils avouèrent que le crime était dirigé contre la vie de l'Empereur.

Les deux frères Jacquin, mécaniciens, accusés d'avoir fabriqué la machine et organisé le complot, se réfugièrent en Belgique.

Dussart, Cordelier, Desrummez, d'Hennin et Desquiens comparurent devant le jury, le 11 août 1855. D'Hennin et Desquiens furent condamnés, l'un aux travaux forcés à perpétuité, l'autre à 5 ans de prison ; les trois premiers furent acquittés.

Le 22, la Cour procéda au jugement des contumaces et condamna les frères Jacquin et Constant Vandomme à la peine des parricides.

 

Attentats et complots contre Napoléon III, histoire complète des attentats et des complots jusqu'à ce jour, accompagnée de portraits et de gravures.Éditeur : (Paris) ; Date d'édition : 1870 ; Sujet : France (1852-1870, Second Empire »

 

CONNAISSEZ-VOUS LES SAINTS DE GLACE ?

Les saints de glace forment une période climatologique située, selon les observations populaires européennes du Haut Moyen Âge, autour des dates des fêtes de Saint-Mamert, Saint-Pancrace et Saint-Servais, traditionnellement célébrées les 11, 12 et 13 mai de chaque année.

Ces saints étaient invoqués par les agriculteurs et jardiniers pour anticiper l'effet d'une baisse de la température sur les cultures, qui pouvait être observée en cette période et qui provoquait le gel (phénomène de la lune rousse).

Une fois cette période passée, le gel ne devait plus être craint.

Statistiquement, le gel survient très rarement lors des saints de glace, les températures minimales lors de cette période sont contrastées d'une année sur l'autre. Par ailleurs, des gelées en plaine ne sont pas impossibles après les saints de glace. Bien que pas toujours vérifiée, la tradition millénaire a pris le pas et certains jardiniers actuels attendent généralement la mi-mai pour planter en extérieur les plantes gélives (tomates, courgettes, etc.).

Cependant, ces dernières remarques doivent être nuancées, car il faut tenir compte de l'évolution du climat en Europe qui a, peut-être, influencé les observations et coutumes populaires.

Les trois principaux saints de glace sont :

          Saint Mamert dont la fête dans l’Église catholique est célébrée le 11 mai. Archevêque de Vienne en Gaule, il est mort en 474. Il est évoqué contre les calamités.

          Saint Pancrace dont la fête dans l’Église catholique est célébrée le 12 mai. Neveu de saint Denis martyr, il fut décapité en 304, à l'âge de 14 ans. C’est le patron des enfants.

          Saint Servais, dont la fête dans l’Église catholique est célébrée le 13 mai. Il fut Évêque de Tongres en Belgique et est mort en 384. Saint Gervais est parfois par erreur cité en lieu et place de saint Servais mais sa fête est célébrée le 19 juin dans l’église catholique.

 

Les trois saints de glace.
Document INTERNET.

 

Majuscule ou pas ? Tiret ou pas ?

Quand on parle du personnage lui-même, l’adjectif « saint » s’écrit avec une minuscule et n’est pas suivi d’un trait d’union : « L’un des apôtres devint saint Jean. »

 

Si le nom du saint contribue à la dénomination d’une rue, d’un édifice, d’un ordre religieux, d’une fête, etc., majuscule et trait d’union s’imposent : « rue Saint-Jean ».

 

La même règle s’applique avec l’adjectif « sainte ».

 

Seule exception à cette règle : Louis IX, alias « Saint Louis » ! Si l’absence de trait d’union est en tout point conforme à ce qui est expliqué plus haut.

Son statut de roi impose une majuscule au mot « Saint ».

 

LE MOIS D’AVRIL 2021 POUR SPMC

 

1er avril

Nous avons eu une réunion conviviale en visioconférence, l’occasion de respecter la tradition des blagues du 1er avril.

 

Carte de 1906, envoyée à Solange CARETTE pour le 1er avril.
Document SPMC prêté pour reproduction par Brigitte TILLE-CARETTE


HISTORIQUE DU 1ER AVRIL.

L'origine la plus connue du premier avril remonterait à l'époque du roi de France Charles IX. Ce dernier décida, en 1564, une réforme du calendrier : alors que l’année commençait en France à Noël, à Pâques ou encore, dans certaines régions, le 25 mars avec une prolongation des fêtes jusqu'au 1er avril, l’édit de Roussillon fit commencer la nouvelle année le 1er janvier.

La date fut étendue à tous les pays chrétiens par le pape Grégoire XIII.

Mais beaucoup de personnes eurent du mal à s'habituer à ce nouveau calendrier et certains n'étaient même pas au courant que la date de la nouvelle année avait changé ! Ils continuèrent donc à s'offrir des cadeaux et des étrennes le 1er Avril.

Aussi, pour se moquer d'eux, quelques petits farceurs ont eu l'idée de leur offrir des cadeaux un peu spéciaux, des faux cadeaux, des cadeaux pour rire...

Et c'est à partir de ce jour-là, raconte-t-on, que chaque année au 1er avril, petits et grands prirent l'habitude de se faire des blagues et des farces.

 

Mais pourquoi un poisson d'avril ?

 


Carte brodée du 1er avril. Début du siècle.
 
Cartes postales anciennes. INTERNET.

 

Il y a plusieurs hypothèses :

La première raconte qu'au début du mois d'avril, alors que la pêche était interdite en France pendant la période de reproduction des poissons, les pêcheurs se voyaient "offrir" un hareng. Le poisson mort accroché dans le dos fut remplacé, au fil du temps, par un poisson en papier.

 

Une seconde histoire, plus récente, veut que le poisson était le symbole du Carême, période chrétienne où il n'est permis de manger que du poisson et aucune autre viande.


Carte du 1er avril. Début du siècle. Le petit pâtissier.
Cartes postales anciennes. INTERNET.


Enfin, une dernière histoire assure que le poisson vient du signe du zodiaque qui se trouve être le dernier signe de l'hiver.

 

Au début du XXème siècle, on s'envoyait des cartes de 1er Avril illustrées par des petits poissons, pour se souhaiter amour, amitié et bonheur !

 

Informations trouvées sur le site INTERNET : « Mômes par parents ».

 

Carte du 1er avril. Début du siècle. L’homme au poisson.
Cartes postales anciennes. INTERNET.


Carte du 1er avril. Début du siècle.  La femme au poisson.
Cartes postales anciennes. INTERNET.


2 avril 2021

Suite à une fermeture de classe prévue en septembre 2021 à l’école maternelle publique Pasteur, les représentants des parents de l’association marquent leur opposition à la décision.

 


Banderole placée sur les grilles de l’école Pasteur.
Document FACEBOOK.


2 avril 2021

Martine PICHON, membre de notre association, a trouvé des photos sur « Métropole de Lille » que nous connaissons déjà. On peut comparer la vue des années 20 à la vue actuelle grâce à MAPS. 

 


Carte postale de la rue Carnot, second tronçon, dans les années 20, après la guerre.
Document SPMC numéro 1 174.



Vue de la rue Carnot, second tronçon, en 2018.
Document MAPS. Capture INTERNET.

 


Carte postale de la rue Carnot, dans les années 20 après la guerre, 1er tronçon.
Document SPMC numéro 1 126

 


Vue de la rue Carnot, premier tronçon, en 2018.
Document MAPS. Capture INTERNET.


Carte postale de la rue Carnot, dans les années 20 après la guerre. La mairie provisoire.
Document SPMC numéro 1 141.

 


Vue de la rue Carnot, la pharmacie, en 2018.
Document MAPS. Capture INTERNET.


L’agrandissement de certaines cartes montre les activités des Pérenchinois d’alors.

 


Extrait de la carte postale de la rue Carnot, dans les années 20 après la guerre, 1er tronçon.
Document SPMC

 

3 avril 2021

Le printemps est arrivé. Roselyne BROHY, membre de notre association,  a publié sur Facebook une photo d’un de ses arbres en fleurs devant chez elle.

 


Un bel arbre devant chez Roselyne, quartier Victor HUGO.
Photographie Roselyne BROHY.

  

Christiane LEGRAND, membre de notre association, quant à elle, nous fait découvrir un petit chemin près de la ruelle des Cousins où le printemps se réveille.

 

Un petit chemin près de la ruelle des cousins. Vive le printemps. Avril 2021.
Photographie Christiane LEGRAND.

  

Malheureusement, les pollueurs sont là !

 


Un petit chemin près de la ruelle des cousins. Manque de civisme. Avril 2021. Vue 1.
Photographie Christiane LEGRAND.


Un petit chemin près de la ruelle des cousins. Manque de civisme. Avril 2021. Vue 2.
Photographie Christiane LEGRAND.


4 avril 2021

Lors d’une ballade printanière, on aperçoit des restes de notre histoire locale : un blockhaus. 


Un blockhaus, témoin de la guerre d’antan à Pérenchies.
Photographie Marie-Christine BOCQUET.


5 avril 2021

-        Mme DELOISON, adjointe aux associations et à la culture, a reçu de la part d’une personne quelques clichés. Elle nous les a donnés. Il s’agit de prises de vues faites lors de la Braderie de juillet. Durant celle-ci, un photographe prenait des photos que les gens pouvaient acheter.

 


Braderie de juillet. Photo sur le pont. Non daté. Vers 60/70 ?
Betty, Jocelyne et Serge VINCK
Document SPMC.


Braderie de juillet. Photo à l’entrée de la rue Edouard Agache. Non daté. Vers 60/70 ?Cliché 1.
Sylvie GHESQUIERE, épouse d'Eugène, et sa fille Martine. 
 Document SPMC.



Braderie de juillet. Photo à l’entrée de la rue Edouard Agache. Non daté. Vers 60/70 ?Cliché 2. Document SPMC.
M. et Mme André Sarassyn-Coisne et leur fille actuellement Mireille BOURGEOIS

 

-        Roselyne et Daniel BROHY, membres de notre association, ont apporté des photos transmises par une proche dont cette photo qui rejoindra le dossier des communions. .

 


Communion de Sylvianne et de Serge WELLEMAN en 1956.
Photographie Transmise par la famille WELLEMAN

 

-        Des textes écrits sur quelques pages, relatant des faits de résistance, nous ont été transmis par la famille CAYZEELE afin de les recopier pour notre mémoire locale.

 


Une des feuilles relatant les faits de résistance de la famille CAYZEELE durant la guerre 1939/1945.

 

-      Michel et Martine OSTENDE, membres de notre association  ont reçu des documents sur des faits de résistance racontés par la famille DEPOORTER.

 

6 avril 2021

Une carte mortuaire a été mise en vente sur le site DELCAMPE. On y évoque le décès de Charles LEMAHIEU, né à Pérenchies le 17 septembre 1924.



Carte mortuaire de Charles LEMAHIEU. 1945.
Projet d’achat sur le site DELCAMPE.

 

Charles LEMAHIEU, fils de Georges LEMAHIEU et d’Antoinette DECLERCQ, né à Pérenchies le 17 septembre 1924.

Arrêté par la SS allemande le 20 juin 1943, exilé en Allemagne le 20 janvier 1944, il est mort pour la patrie le 17 mars 1945 dans le camp de Siegburg.

 

Nous décidons de l’acquérir pour notre fonds documentaire.

 

Philippe JOURDAN

Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… ».

Publié le 2 juin 2021.

 

« Vous aimez notre travail et prenez plaisir à suivre nos publications sur le passé de Pérenchies.

N’hésitez pas à nous soutenir en adhérant à notre association. Le bulletin d’adhésion se trouve sur notre Blog. »

 

Réunion en visioconférence du 22 avril 2021. Photo 3.
Capture d’écran de Jean-Pierre COMPERE

 

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.