mercredi 7 avril 2021

Connaissez-vous le passé de Pérenchies ?

En février 2021, une de nos adhérentes, Mme MOSCA-SOHIER, qui vit à Marseille, nous contacte et nous annonce qu’elle va sans doute revenir dans le Nord.

Elle propose de donner à notre association « Si Pérenchies m’était contée… » des objets anciens qui proviennent de sa famille qui a vécu à Pérenchies et à Lomme. Quand elle déménagera, vers juillet 2021, elle les fera venir, à ses frais.

Elle nous prêtera aussi son vieil album de famille afin qu’on récupère les photos intéressantes.

 

En 1997, Marguerite-Marie DELOBEL, membre active de notre association, avait rencontré César SOHIER, le père de Mme MOSCA. Il nous avait transmis des documents et raconté souvenirs.

C’est ce texte qui vous est, aujourd’hui, proposé, accompagné de documents d’illustration.

 

Philippe JOURDAN

Le 1er avril 2021

 

En 1910, j’avais 4 ans et j’habitais rue Pasteur à Pérenchies…

 

Témoignage de Monsieur César SOHIER recueilli, en 1997, par Mme Marguerite-Marie DELOBEL.

 

Je suis né en 1910. J’avais 4 ans et demi à la déclaration de la guerre. On habitait rue Pasteur, vers la place ronde, la deuxième maison. A l’angle de cette rue il y avait un terrain vague et de l’autre côté, un bois appartenant à Monsieur Jeanson. Le café de la Place ronde était tenu par César Berthe. Il n’y avait presque pas d’autres maisons aux environs jusqu’à Wez-Macquart.



Le rue Pasteur à la fin de la guerre 1914/1918.
Document SPMC numéro 1 356.


 

A la déclaration de la guerre, mon père était parti avec mon frère de 14 ans et quelques voisins, ils ont été pris du côté de Fleurbaix par les Uhlans (NDLR : un uhlan est un cavalier armé d’une lance dans l’armée allemande).

 


Uhlan allemand durant la guerre 1914/1918.
Document INTERNET.



A la suite de cet incident, mon frère est tombé malade et ce sont les médecins allemands qui l’ont soigné. Malheureusement, il est décédé en 1915.

           

Dès la déclaration de la guerre, les élèves de l’école maternelle, tenue par les religieuses, rue de la Fabrique, ont été appelés à l’école pour faire de la charpie. Les religieuses coupaient de petits carrés de toile que nous effilochions pour fabriquer des pansements.

 

Carte postale avant 1914. L'école privée rue de la Fabrique.
Carte SPMC numéro 1 043.

 

 

Dessin d'architecte montrant l'usine Agache et, à gauche, l'école privée dénommée orphelinat.
L'original du dessin est en mairie de Pérenchies.
Document SPMC numéro 639.

           

Avant la guerre, il y avait un homme qui passait dans les rues avec une petite voiture à trois roues. Il allait de maison en maison pour présenter des bouillons cubes et des bonbons américains et il sillonnait tous les environs de Pérenchies.

Quand l’armée allemande s’est avancée vers Lille, on a vu cet homme qui avait installé sa voiture près de la voie de chemin de fer ; il avait mis des chaussures avec des crampons et il grimpait au poteau téléphonique pour couper les fils. C’était un espion à la solde des Allemands.

           

Quand les Allemands sont entrés à Pérenchies, tous les habitants ont dû les héberger pour une nuit. Dans la rue Pasteur, il y en avait toute une compagnie. Ils avançaient vers Armentières et n’étaient que de passage.

 

 

Soldats allemands à Pérenchies en février 1917.
Document SPMC numéro 1 093.


La kommandantur s’est installée à la mairie et les premiers ordres sont arrivés. Il fallait amener à la kommandantur toutes les armes que possédaient les habitants. Quand le front a été stable, les Allemands ont commencé à faire des perquisitions dans les maisons, ils fouillaient tout.  Il y avait un commandant qu’on appelait Casserole parce qu’il réquisitionnait tout. Après la réquisition des armes, il y eut celle des vélos, puis vers 1915, celle des brouettes, pour les travaux de tranchées. A cette époque-là, nous avions dû quitter la maison de la rue Pasteur à cause des carreaux cassés et des balles perdues. Mes parents s’étaient installés, rue de la Fabrique, au café Lehaire, les cafetiers étant partis. Après, il y eut la réquisition des machines à coudre. Dans le café, il y avait des tables et des chaises et mon père les avait empilées devant la machine à coudre  pour la dissimuler. La brouette était cachée dans un tonneau à eau de pluie dans la cour.

 

Rue de la Fabrique avant 1914.
Carte SPMC numéro 1 036.



Vers 1916, il a fallu porter des bottes d’orties à la kommandantur, un nombre imposé de bottes par habitant, toutes ces bottes devaient mesurer entre 15 et 20 centimètres de diamètre.

           

En 1918, les Allemands sont entrés dans les maisons pour s’intéresser au nombre d’habitants et de matelas. Ils prenaient les matelas considérés comme en surplus.

           

Les cultivateurs devaient déclarer tous leurs animaux et ils devaient en livrer une quantité proportionnelle à leur récolte. Un beau jour, les Allemands ont demandé combien les habitants avaient de poules et de lapins. Ensuite, il fallait chaque semaine fournir un certain nombre d’œufs. Quand une réquisition commençait, le bruit s’en répandait à toute vitesse ; mon père a tué ses neuf lapins et ma mère a fait du pâté.

En 14-18, il n’y avait pas de marché noir, les gens s’entraidaient.

           

La première victime des bombardements sur Pérenchies fut le baudet du café Vanhée. Avec ce baudet, Désiré Vanhée sillonnait les environs jusqu’à Armentières pour vendre la moutarde qu’il fabriquait lui-même. Le premier bâtiment qui a brûlé était le château Agache. Il était occupé par des Allemands. Etait-ce un accident ? On appelait cet endroit « le bord de l’eau ». Cette eau était utilisée pour l’alimentation des chaudières de l’usine.

 

Le café VANHÉE avant 1914 "Au repos des ouvriers ", rue de la Fabrique.
Document SPMC numéro 204.

         

A mesure de l’occupation, l’usine servait de casernement pour les troupes qui partaient et qui revenaient du front. Mon père qui était chauffeur de chaudière avait été réquisitionné pour faire du feu avec un autre homme dont je ne me souviens pas du nom. A la suite d’un bombardement sur l’usine et la chaufferie, le compagnon de mon père a été amené chez mes parents, au café, le ventre ouvert. Il est mort et a été enterré au cimetière de Pérenchies.

 

Une fois, les Allemands installaient une ligne de téléphone sous terre, ils creusaient un sillon de trente centimètres de profondeur dans la longueur de la rue Carnot, ils ont été aperçus et les Anglais ont commencé à bombarder. L’occupant de la deuxième maison de la rue Carnot était sur le trottoir et le garde champêtre Lesage également.

« Rentre chez moi, on descend à la cave ! » dit le premier.

– « Non, je vais rester dans le couloir. » a répondu Lesage.

Un obus est alors tombé devant la porte et Lesage est mort dans cette maison. Sa femme restait veuve avec un garçon : Marius Lesage. Après la guerre, elle est venue habiter dans les petites maisons presque en face.

 

Soldats allemands à Pérenchies.
Document SPMC numéro 5 617.


Je me souviens de la mort d’une jeune fille dont j’ai oublié le nom : c’était au café Vanhée. Les Vanhée étaient partis. Il y avait une très grande cave dans laquelle on pouvait se réfugier pendant les bombardements. Les habitants avaient renforcé le dessus de la cave avec tout ce qu’ils avaient pu trouver : briques et divers matériaux provenant de maisons démolies. J’avais aidé à porter des briques. Lors d’un bombardement, j’avais dit à mes parents : « Je vais au café Vanhée » mais ils n’ont pas voulu. Un obus est tombé sur les décombres au-dessus de la cave et les gens qui se trouvaient dedans se sont affolés et sont sortis tous en même temps et la jeune fille a été piétinée. Elle est restée toute seule évanouie puis il est tombé d’autres obus sur la maison. Elle est morte en haut de l’escalier. Après, son père cherchait partout les morceaux du corps de sa fille.

           

Un premier avion allemand est tombé dans un terrain vague près du petit pont .On est allé voir mais les Allemands nous ont fait partir. C’était un Taube, un avion qui avait comme une queue de poisson.

           

Pour aller à Lille, il fallait un laisser passer.

Dans le clocher de l’église, les Allemands avaient installé un observatoire et, depuis Armentières, les Anglais tiraient en direction de Pérenchies pour le détruire. Le coq fut exposé à la fenêtre de la brasserie Lambelin.

           

Dans la journée, on ne pouvait pas traverser le pont de Pérenchies. Les Allemands avaient mis un voile en travers, vers Armentières, et un autre le long de la ligne de chemin de fer. Les troupes allemandes ne passaient que la nuit. Pour descendre sur la voie, on a fait un escalier de chaque côté ? On descendait près de la première maison avant le pont (actuelle librairie) et on remontait de l’autre côté. C’était avant la construction du pont provisoire en bois.


Photographie allemande durant la guerre 1914/1918. La rue de Lille, le pont, les bâches et l’église en ruines. février 1916. Document SPMC non numéroté


Une fois, étant derrière le petit chemin (ce petit chemin, parallèle à la rue Agache, se trouvait à l’arrière des maisons entre le café Vanhée et le café Conia),  j’ai vu passer quatre Allemands avec leur équipement sur le dos qui se dirigeaient vers le front. Soudain, ça se met à bombarder. Comme toutes les maisons de la rue Carnot étaient inoccupées, ils sont entrés dans l’une pour se mettre à l’abri. Le bombardement terminé, j’ai dit à mon père et à Monsieur Conia que les Allemands n’étaient pas ressortis. On a traversé les jardins pour aller voir. Ils étaient morts tous les quatre. Un obus était tombé à la porte, entre les deux pièces.

 


Le bout de la rue de Lille et le pont.
Document SPMC numéro 1 090.

           

Pendant la guerre, on n’a jamais manqué de nourriture car mon père cultivait son jardin.

           

Le Pont Ballot n’a pas sauté. Il y avait pourtant eu quatre trous creusés pour mettre des charges explosives.

Sous le pont, côté Armentières, il y avait une infirmerie. C’était en béton. Au milieu du pont, il y avait une porte permettant d’entrer dans cette infirmerie. Pendant des années, on a vu la trace de la porte et des quatre trous qui avaient été rebouchés avec des briques neuves.

En haut de la rue Kuhlmann, pour aller vers le pont Ballot, il y a trois maisons : les maisons Janville. Presque en face, il y avait un passage en béton sous la voie pour aller de l’autre côté.

           

Quand la conciergerie a brûlé, il y avait sans doute des cartouches à l’intérieur car cela claquait. Un obus est tombé au pied de la cheminée du tissage qui s’est effondrée en rond.

                       

Fin 1917, mes parents ont réussi à trouver un transporteur et on a déménagé. Nous sommes allés habiter à Ascq et, un mois après notre départ, les habitants qui étaient restés à Pérenchies ont dû partir en emportant chacun trente kilos de bagages.

La ville était complètement désertée par ses habitants.

           

Après la guerre, il fallait reconstruire.

Dans Pérenchies, les seules maisons qui étaient restées habitables, à condition toutefois de changer les portes et les fenêtres, étaient celles de la rue Gambetta et de la rue Gambetta prolongée.


La rue Gambetta après la guerre 1914/1918.
Carte SPMC numéro 1 111.


Il n’y avait pas de logements suffisants pour accueillir les familles des ouvriers occupés à la reconstruction et la salle des fêtes avait donc été transformée en dortoirs. Les ouvriers y logeaient.

 

Un dortoir après la guerre. Peut-être la salle des fêtes.
Document SPMC numéro 3 120.

Jusqu’à la salle des fêtes, il y avait un terrain vague. On y a mis des baraquements dont un était l’église provisoire. Le presbytère se trouvait également rue Gambetta, à ce moment-là. Plus tard, on a construit une deuxième église provisoire, rue de la Prévôté.


Eglise provisoire, rue Gambetta prolongée.
Carte SPMC numéro 1 165.


Eglise provisoire, rue de la Prévôté.
Carte SPMC numéro 1 130.


Nous sommes revenus à Pérenchies en février 1919 et nous avons habité au 49, rue Gambetta. On ne payait pas de loyer.

Derrière les maisons, parallèle à la rue, il y avait un petit chemin avec, tous les cinquante mètres, un puits. Les pompes avaient été enlevées. On descendait les seaux avec une corde. Il n’était pas question d’analyser l’eau. Parfois, la corde cassait et le seau restait au fond du puits.

La famille Welleman était installée dans un grand bâtiment rue Gambetta prolongée.



La reconstruction de Pérenchies.
Document SPMC numéro 571.

 

Il y avait des équipes qui déblayaient et d’autres qui construisaient. Deux jeunes femmes, Hélène et Raymonde Welleman, nettoyaient les briques.

 

Nettoyage des briques chez Agache en 1919.
Document SPMC numéro 1 476.


Il y avait aussi des équipes dans les champs qui rebouchaient les tranchées et les trous d’obus. Il y avait beaucoup de monde occupé à ces travaux.

           

L’usine était à reconstruire entièrement.

 


L'usine est rapidement reconstruite après la guerre.
Document SPMC numéro 922.

 

C’est l’entreprise Picot qui a procédé à cette reconstruction ainsi qu’à la construction des maisons provisoires du Petit Maroc et du Tonkin. Ces maisons ont été construites à sable plutôt qu’à ciment. Celles du Tonkin étaient plus solides que celles du Maroc. Elles se situaient vers Prémesques, après le réduit.

Il y avait de nombreux vols de matériaux sur le chantier et mon père est devenu garde de nuit.

 

La cité du Petit Maroc après la guerre 1914/1918.
Document SPMC numéro 1 204.

          

En direction du Maroc, à droite, il y avait des baraquements. C’était un camp de prisonniers allemands occupés toute la journée à récupérer la ferraille et les fils barbelés des tranchées. Dans le sol, on voyait des pointes de métal qui dépassaient de 7 à 8 cm !

Pendant les premiers mois de 1919, quand on descendait les Bas de Pérenchies, en direction d’Houplines, à 50 mètres après les maisons, la route n’existait plus. On devait escalader entre les trous.

Partout, il y avait des rails de Decauville : petits wagons qui traversaient Pérenchies et ramenaient la ferraille des tranchées. J’accompagnais le chauffeur qui était un Australien et j’actionnais les aiguillages.


Nettoyage des terrains rue Ampère vers 1919.
Document SPMC numéro 3 733.

 

Frontière Pérenchies/Prémesques. Des rails sont posés un peu partout.
Document SPMC numéro 3 734.

 
         

Peu à peu la vie a repris.

Rue de la mairie, au café Botterman, des bals étaient organisés dans un baraquement.

 

Mon père m’avait appris les rudiments de la lecture car je ne suis retourné à l’école qu’à neuf ans et demi. Le premier jour où l’école a repris, chacun devait apporter sa bouteille d’encre et son porte-plume ou son crayon. Les tables étaient des planches posées sur des tréteaux. A la première récréation, on entendait des balles claquer dans la cour car nos poches en étaient bien garnies.

Cela n’a pas duré car l’après-midi, à notre retour à l’école, on nous a fouillés. Le lendemain, nous avions les poches vides !

 

L'école publique des garçons, rue de la mairie après la guerre.
Document SPMC numéro 98.


Après la guerre, le garde champêtre s’appelait Marquilies. On récupérait les douilles d’obus remplies de poudre, on les mettait dans l’essence, on faisait dépasser un tube, on rebouchait le bidon, cela produisait alors une déflagration formidable. Marquilies arrivait mais, entre-temps, un autre bidon explosait à 500 mètres et ainsi de suite. Nous jouions beaucoup avec de la poudre mais, parfois, des enfants eurent des doigts arrachés.

 

Du côté du Funquereau, il restait des dépôts d’obus. On prenait les obus par la tête, on les claquait par terre pour séparer la tête et on prenait la poudre qui se trouvait à l’intérieur !

           

Vers avril-mai, l’église étant terminée, les instituteurs nous avaient fait sortir dans la cour pour voir qu’on fixait le coq sur le clocher.

 

La gare de Pérenchies et , au loin, la reconstruction de l'église. Années 20.
Carte SPMC numéro 1 172.


Après la reconstruction, mon père avait repris son travail à la chaufferie de l’usine qui s’était rouverte en 1921. Il faisait également le jardin du directeur du tissage qui habitait rue Philippe de Girard, en face du château d’eau.

           

En 1922, je suis également entré chez Agache, j’étais sous les ordres de Jules Delobel qui était responsable de la bonne marche des métiers à tisser automatiques « Northrop ».

 

Jules DELOBEL et le Ets Agache. Non daté. Peut-être avant 1914 ?
Document SPMC numéro 579.


(NDLR :

Nous avons trouvé des informations dans le recensement de 1926.

Jules DELOBEL est né en 1868 à Pérenchies.

Il habitait 145 rue de la Prévôté (C’était l’ancienne numérotation. Selon Marguerite-Marie DELOBEL, aux environs du 393 actuel).

Il travaillait comme ouvrier d’usine chez Agache.

Sa femme se nommait Léonie BARBEZ et elle était née en 1865 à Pérenchies.


Jules DELOBEL et son épouse Léonie BARBEZ en compagnie de leurs enfants.
Abel DELOBEL (Né en 1900) et Marcel DELOBEL (Né en 1909)
Avant 1914. Document SPMC numéro 3 176.


Ils ont eu plusieurs enfants dont Marina, décédée jeune, Marcel DELOBEL né en 1909 à Pérenchies, menuisier chez Pasbecq et Abel DELOBEL,  né en 1900 à Pérenchies, menuisier chez Verlay.

 

Abel se mariera en premières noces avec Blanche AHACHE, étaleuse chez Agache, née en 1898 à Lomme.

Ils auront plusieurs enfants dont Christiane (née en 1924), Roger, Suzanne, …

En 1926, Abel habitait au 71 rue de Lille, ancienne numération.

 

Abel se mariera en secondes noces avec Marie-Henriette AHACHE, une cousine de Blanche. Ils auront d’autres enfants dont Françoise, Jean-Pierre, Bernard (Père de Benoît DELOBEL), Michel, Marie-Thérèse et Danièle).

 

Suite du texte de César SOHIER :

Il existait deux livrets de travail, le livret n°1 qui était celui des adultes et le livret n°2 qui était celui des jeunes.

           

Plus tard, je me suis marié. Ma femme était employée de maison à Armentières, rue Nationale, chez des descendants de la famille Agache.

Puis, nous avons quitté Pérenchies pour aller habiter à Lomme.

 

 

Choix des documents d’illustration : Philippe JOURDAN

 

 

Vous appréciez notre travail,

Vous prenez plaisir à la lecture de nos articles,

Vous aimez le passé de Pérenchies,

Vous souhaitez nous accompagner dans la défense de son patrimoine,

 

Alors, n’hésitez pas :

 

Adhérez à notre association comme membre sympathisant.

 

Vous trouverez un bulletin d’adhésion sur notre blog sur la page d’accueil, à droite.

 

Remplissez-le et envoyez-le avec votre cotisation annuelle

(8€ pour 2021) à l’adresse suivante :

 

Philippe JOURDAN

Si Pérenchies m’était contée…

67, rue Jean MOULIN

59840 PERENCHIES

 

 

 

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, Administrateur du Blog.

Avril 2021

 

mercredi 31 mars 2021

La vie de notre association. Réunions des 4 et 19 mars 2021 de SPMC en visioconférence. 1ère partie/3.

 Malgré la pandémie, notre association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée … » continue ses activités de recherches sur le passé de notre ville.

Les réunions se font chaque semaine, en alternance, l’une dénommée « Convivialité » gérée par Jean-Pierre COMPERE, qui permet d’échanger entre les membres et de parler de notre vie de tous les jours, et l’autre, gérée par moi-même, dénommée « Histoire locale » où je présente les fruits des recherches et les nouveaux documents découverts sur le passé de Pérenchies.

Certaines suivent le calendrier des fêtes « confinées ». 

Nous remercions Jean-Pierre COMPERE et ses deux fils pour l’aide technique apportée.

  

Réunion en visioconférence de SPMC du 18 février 2021 en version CARNAVAL.
Capture d'écran de Jean-Pierre COMPERE


Voici donc la 1ère partie du compte-rendu de nos activités de mars 2021.

 

Philippe JOURDAN

Président de SPMC

Mars 2021 

 

REUNION DU 4 MARS 2021

 

VIE DE L’ASSOCIATION

 

ACCUEIL

A partir de ce soir, nous invitons tous les adhérents de notre association à participer à nos réunions d’histoire locale.

Pour les réunions appelées conviviales, elles ne concerneront que les membres actifs. 

 

CALENDRIER DES ACTIVITES

Jean-Pierre COMPERE a publié sur le blog de notre association la liste de nos réunions jusqu’en juin ainsi que le calendrier prévisionnel de nos activités pour 2021.

 

FETE DE LA TARTE A PRONES

Elle est prévue le samedi 25 septembre 2021. L’association espère qu’elle pourra avoir lieu. Les préparatifs ont débuté.

 

APPEL DU CENTRE SOCIAL CAL DOCTEUR NUYTS

Le centre social cherche des volontaires pour une aide aux devoirs.

 

FEDERATION DES GEANTS

Celle-ci nous a demandé de remplir une fiche pour chacun de nos géants. Toutes ces fiches seront rassemblées pour tous les géants qui adhèrent à la fédération. Des photographies sont jointes. Ces fiches seront mises sur notre blog par la suite.

 



Madame et Monsieur TARTAPRONES, les géants de Pérenchies.

Document SPMC.

 


 



Jeanne, la fileuse et Henri, le tisserand, les géants de Pérenchies.

Document SPMC.





 

NOS ACTIVITES EN FEVRIER 2021

 

Mardi 2 février 2021

Mme MOSCA-SOHIER, une de nos adhérentes, qui vit à Marseille, nous contacte et nous annonce qu’elle va sans doute revenir sur le Nord. Elle évoque des documents qu’elle pourrait encore avoir.

Elle propose de donner à SPMC des objets anciens qui proviennent de la famille. Quand elle déménagera, vers juillet 2021, elle les fera venir, à ses frais.

Elle nous prêtera aussi son vieil album de famille afin qu’on récupère les photos intéressantes.

 

En 1997, Marguerite-Marie DELOBEL avait rencontré César SOHIER, le père de Mme MOSCA. Il avait transmis des documents et le témoignage de ses souvenirs.

Le texte édité alors sera prochainement mis sur notre blog avec des documents d’accompagnement.


Ecole privée, rue de la Fabrique.
Document SPMC numéro 96.Photo provenant de M. SOHIER.




Les conscrits.
Document SPMC numéro 212. photo provenant de M. SOHIER.
 

Mercredi 3 février 2021

Une ancienne Pérenchinoise, Roseline DELANNOY, qui habite près de la Chartreuse, en Savoie, entre Grenoble et Chambéry, dans les Alpes, nous a contactés. Elle est née en mars 1946 et a passé son enfance à Pérenchies. Son frère a joué dans l’Harmonie Agache où il était premier tuba, vers 1964, 1966. Elle a participé aux processions dans les années 40/début 50 où elle était ange ou zouave. Elle a aussi pris part au concours du plus beau bébé, en mai 1946, date à laquelle elle a reçu le 1er prix. Elle pourrait avoir quelques photos.

 

Jeudi 4 février 2021

Réunion en visioconférence (SPMC « Convivialité ») des membres de notre association.


Réunion en visioconférence du 4 février 2021.
Capture d'écran de Jean-Pierre COMPERE

 

Remise de 8 photos par Claudine VANDAELE



Football. Vers 1935/1936 ? Groupe.
Photographie : Claudine VANDAELE.


Football vers 1978 ?
Photographie : Claudine VANDAELE.



Football. Vers 1936/1936 ? Autre groupe.
Photographie : Claudine VANDAELE.



Les âmes vaillantes. Non datée.
Les animatrices sont Marguerite-Marie NUYTS et Yvette DUTRIEZ épouse DEL-PIERO .
Photographie : Claudine  VANDAELE.



1er  mai 1956.
Photographie : Claudine VANDAELE.


Un panneau portant la mention « LIBERTE EGALITE FRATERNITE » a été placé sur la mairie.

 



Un panneau civique sur la mairie en février 2021. Plan large.
Photographie Christiane LEGRAND.




Un panneau civique sur la mairie en février 2021. LIBERTÉ EGALITÉ FRATERNITÉ.
Photographie : Christiane LEGRAND.

 

Samedi 6 février 2021

Evelyne CROCETTA offre à SPMC plusieurs documents dont 1 livre sur les années « YEYE » et deux sachets anciens en papier de commerce avec des publicités de l’époque.

 

Lundi 8 février 2021

Mme JUDEZ-BUTIN donne d’autres photos et des « en-têtes » de commerces pérenchinois.

 

Jeudi 11 février 2021

Réunion en visioconférence (SPMC « Histoire locale»).

 





Réunion en visioconférence de SPMC le 11 février 2021.
Capture d'écran de Jean-Pierre COMPERE.

 

Vendredi 12 février 2021

-        Eliane HAUSPIE, un de nos membres, nous transmet l’adresse d’un ancien ouvrier de chez Agache, âgé de 84 ans, qui pourrait, selon sa petite- fille, pouvoir raconter ses souvenirs. Marie-Claude VERVISCH se propose de prendre contact.

Le rendez-vous pris aura lieu mais ne donnera pas de nouvelles informations ou d’autres documents.

 

-        Une ancienne Pérenchinoise nous a contacté et a envoyé des documents sur son passé. Elle se nomme Pierrette VENANT. Elle est née au Petit Maroc dans la cité de la Collerie à Prémesques en 1944. Elle a quitté Pérenchies en 2007  où elle vivait, rue Leplay, pour s’établir en Charente. 

Marie-Claude VERVISCH se propose de prendre contact afin d’obtenir d’autres informations.

 

-        Nous avions évoqué en février l’adhésion à notre association de Mme Donatienne BOUCHEZ-LAMBERT-AGACHE dont l‘arrière-arrière-grand-père était Donat AGACHE, son arrière-grand-père Edouard AGACHE, son grand-père Donat AGACHE et sa mère Thérèse LAMBERT-AGACHE.

 

Nous lui avons envoyé quelques documents lui signifiant aussi notre satisfaction pour ce lien mais aussi d’apprendre qu’elle avait d’anciens documents sur sa famille. Son gendre vit dans notre département et exerce sa profession à Pérenchies.

Merci à lui d’avoir été notre correspondant avec cette branche de la famille AGACHE.   

 

Dimanche 14 février 2021

Laurent PONTART, membre de notre association, nous a remis un ancien maillot du Hand (Publicité Optique Forestier).




Ancien maillot du Hand (Publicité Optique Forestier) offert par Laurent PONTART.
Document SPMC.


 

Jeudi 18 février 2021

Réunion en visioconférence SPMC « Convivialité » pour les membres actifs.

En cette période de pandémie où tous les carnavals du monde sont supprimés, nous décidons de nous déguiser pour la réunion.

Nous espérons que le carnaval de Dunkerque, celui de Bailleul et ceux d’Overath et de Marialinden puissent renaître en 2022.

 

 


Réunion "carnavalesque" pour notre visioconférence du 18 février 2021.
Capture d'écran de Jean-Pierre COMPERE

 

Courant février 2021

Nous profitons de cette pandémie afin de publier sur la Page Facebook quelques photographies anciennes des carnavals de Pérenchies.



Louis et Solange BUTIN-DERDAELE. Carnaval de 1929.
Photographie famille BUTIN-JUDEZ.




Les bigophones, groupe carnavalesque de Pérenchies. Non daté. Entre les deux guerres ?
Document SPMC numéro 4 809.




Enfance et Loisirs de Pérenchies. Club NCC, Carnaval 1981.
Document SPMC numéro  2 565.

 

Nous montrons aussi quelques photographies de nos participations au carnaval d’Overath et de Marialinden, en Allemagne, entre 2000 et 2003.



Carnavals d'Overath ou de Marialinden entre 2000 et 2003.
Le groupe pérenchinois des clowns.
Document SPMC.



Carnavals d'Overath ou de Marialinden entre 2000 et 2003.
le groupe pérenchinois des sorcières.
Document SPMC.




Carnavals d'Overath ou de Marialinden entre 2000 et 2003.
le groupe pérenchinois des Gaulois.
Document SPMC.


Bas du formulaire

Courant février 2021

Un historien des Weppes, Monsieur BLONDEL, dont la famille a vécu à Pérenchies, partage sur les réseaux sociaux des journaux anciens, provenant de GALLICA, centre d’archives en ligne, montrant des événements pérenchinois anciens.

Le site « GALLICA » présente gratuitement des ressources historiques et permet même leur copie.

Ces articles feront l’objet de dossiers, sur notre blog, illustrés par des documents d’époque.




Journal du 5 mai 1909. Grève chez Agache à Pérenchies.
Document publié par M. BLONDEL sur Facebook.
Gallica.





Grand Echo du Nord du 14.11.1920. Remise de la Croix de guerre à la ville de Pérenchies.
Document publié par M. BLONDEL sur Facebook.
Gallica.

 

22 février 2021

Geneviève VANHEE et Ginette VERDONCK ont retrouvé toutes les dates des communions depuis 1932 pour les communions solennelles et depuis 1947 pour les communions privées par des recherches dans tous les registres encore à leur disposition.  Ces informations seront mises sur une future publication sur le thème. La sortie de cette plaquette pourrait être associée à l’organisation d’une exposition.

 

5 février 2021

Funérailles de Jacqueline DEGRYSE-VANDENABEELE, décédée le 18 février à l’âge de  92 ans. Elle avait épousé André DEGRYSE. Ils eurent trois enfants.

 



Jacqueline DEGRYSE.
Mortuaire février 2021.

 

En 1966, le couple installa, rue Jacquard, un garage. Par la suite, ils s’installèrent rue Carnot puis rue du Grand But à l’entrée de Pérenchies.

Le garage DEGRYSE y est toujours en activité, géré par les petits-enfants.

 



Garage DEGRYSE en hiver. Début 21ème.

 

27 février 2021

Jonathan MINNE a présenté sur son site un logiciel dénommé « MYHERITAGE ». Celui-ci permet de transformer une photographie en un film animé. C’est assez extraordinaire et même un peu inquiétant. Pour sa démonstration, il a utilisé une photographie d’un membre de sa famille, Henri LEGRAND, décédé en 1927.

On a vraiment l’impression de le voir vivant. C’est bluffant.

 

28 février 2021

Madame BOUCHEZ, descendante de la famille AGACHE, a répondu à notre message.

« Merci beaucoup de m’avoir envoyé tous ces documents très intéressants

Merci aussi de m’associer à l’histoire de Pérenchies cela me fait vraiment plaisir et je viendrai  vous voir dès que possible.

Pour l’instant je ne viens pas même voir mes enfants du Nord...Covid oblige...

Je vais me mettre à la recherche de mes propres informations et documents bien que beaucoup a déjà été récupéré par mes aînés. ...

En tous cas, je vais pouvoir suivre l’association et peut -être retrouver mon cousin Gérard Descamps.

Par bonheur, mon gendre s’est installé à Pérenchies et s’intéresse à son histoire. Bien à vous.

Donatienne Bouchez. »

 

Fin février 2021

Emilie DRUESNE-DANNAY, une Pérenchinoise, a offert à notre association un ancien buffet fabriqué en 1934 par le grand-père de son époux qui vivait alors à Lille.

La ville a assuré le transport après accord de Madame la maire.

 

 

Buffet de 1934.
Don de Mme DRUESNE-DANNAY à SPMC en février 2021.

 

Philippe JOURDAN

Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… »

Publié en mars 2021.

 

« Vous aimez notre travail et prenez plaisir à suivre nos publications sur le passé de Pérenchies.

N’hésitez pas à nous soutenir en adhérant à notre association.

Le bulletin d’adhésion se trouve sur notre Blog. »

  

Relecture et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.