jeudi 11 juin 2020

Un nouveau Curé pour l’église Saint-Léger de Pérenchies

Intérieur de l’église Saint-Léger de Pérenchies fin des années 2010.
Document SPMC numéro 4 555

L’Abbé Dominique LEMAHIEU, curé de Pérenchies et responsable de la Paroisse Notre Dame des Sources, quitte notre ville pour un nouveau ministère à Wambrechies, Saint-André et Marquette.
Pour le remplacer, l’évêque Mgr Laurent ULRICH a désigné l’Abbé Jacques AKONOM. 

Dans un message diffusé sur internet en date du 18 avril 2020, Dominique LEMAHIEU a annoncé aux paroissiens son départ en septembre 2020, date à laquelle, il déménagera pour administrer les paroisses de Wambrechies, Saint-André et Marquette-lez-Lille.
 
L’Abbé Dominique LEMAHIEU lors de l’enregistrement de son message internet annonçant son départ.
Document Internet. Paroisse Notre-Dame des Sources. 18 avril 2020.
  
Dominique LEMAHIEU est arrivé à Pérenchies en septembre 2011 sur nomination de l’Evêque. D’ailleurs, nous nous rappelons une visite qu’il a faite lors du Forum des associations de Pérenchies, l’occasion pour lui, d’une première rencontre avec les Pérenchinois. Il devient curé de la paroisse Notre-Dame des Sources qui regroupe ce que l’on appelle les 4 clochers : Lompret, Pérenchies, Prémesques et Verlinghem. Il sera aussi, par la suite, curé des paroisses de Deûlémont, de Quesnoy, de Frelinghien et de Warneton.  
Selon lui, généralement, un prêtre reste 8 ans en poste avant d’aller ailleurs. Un sursis d’une année lui aurait donc été alloué.
 
 L’Abbé Dominique LEMAHIEU lors de la célébration des Professions de Foi en 2019
en l’église Saint-Léger de Pérenchies.
Document Internet. Paroisse Notre-Dame des Sources.

« Quitter, s’en aller, être appelé ailleurs est un déchirement et ce n’est pas facile. Il y a eu certes des épreuves, des incompréhensions toujours surmontées mai il y a surtout eu des rencontres, de grandes joies et beaucoup d’échanges. Des liens forts ont ainsi été créés. En son temps, une messe d’action de grâce viendra suivant l’évolution des problèmes liés au coronavirus. J’y tiens  ».

Jacques AKONOM, quant à lui, a fêté ses 40 ans d’ordination en octobre 2019. Il fut ordonné prêtre en 1979 à l’âge de 30 ans alors qu’il enseignait les mathématiques à l’université catholique de Lille.
Il a été plusieurs fois curé, à Tourcoing, mais aussi dans les paroisses de Sainte-Jeanne Delanoue (Chemy, Gondecourt et Herrin), du Carembault (Camphin-en-Carembault et Phalempin), de Saint-Joseph des Riez (Bauvin et Provin) et de Notre-Dame des Marais (Allennes-les-Marais, Carnin et Annoeulin).
De 2003 à 2012, il a été Supérieur du Séminaire de formation des futurs prêtres à Lille. 


L’Abbé Jacques AKONOM.
Document internet.
 A l’occasion de nos recherches historiques ou d’événements culturels ou personnels, nous avons eu l’occasion de rencontrer Dominique LEMAHIEU. Nous lui souhaitons une bonne continuation dans son ministère.
D’ici quelques mois, Jacques AKONOM lui succédera. Comme pour son prédécesseur, nous lui présenterons le fruit de nos recherches et l’histoire de notre ville à l’occasion d’une rencontre car l’histoire de la paroisse Saint-Léger de Pérenchies est un élément important de notre histoire locale.
 
Intérieur de l’église Saint-Léger de Pérenchies vers les années 50..
Document SPMC numéro 4 617

Les curés de Pérenchies de 1345 à nos jours….

La paroisse de Pérenchies, confiée à la protection de Saint Léger, a été créée en 1345.
Dans les années 1950, la famille DEMEYERE a offert à la paroisse une plaque commémorative où l’on retrouve les noms des « pasteurs » depuis sa création. Cependant, certains manquent et deux, même, y ont été ajoutés (en effet, L. Charlet et P. Crépin n’ont pas été curés de la paroisse. Le premier était un membre de la famille Demeyère et le second était aumônier de la Maison de Retraite).
Voici une liste, malheureusement encore incomplète, établie à partir de cette plaque de marbre située au fond de l’église et complétée par les registres de baptêmes, mariages et sépultures des archives paroissiales tenus par les curés depuis 1596 ainsi que par d’autres sources des Archives Départementales. Il faut noter que le manque de renseignements sur la période précédant la Révolution Française ne laisse apparaître que des suppositions...

1345      Gilles de La FLAMENGHERIE
1382      Philippe LAMBERT
1455      S. BÉGHIN
1596      P. LEFÈVRE
1598      Jean CARRETTE
1603      P. LEROY
1621      T. BOULENGIER
1626      Michel MONTAIGNE
1627      C. BOURGEOIS
1630      Anthoine CARPENTIER
1634      A. LAGACHE
1664      Nicaise GEORGES
1668      L. LESAGE
1677      Wallerand DES CAMPS
1696      B. LEBLANC
1697      Guillaume FAUQUEZ
1700      J. MARLIER
1729      Philippe-Charles SAUWALLE
1739      Pierre-Joseph LEFEBVRE
1779      V. SALÉ
1788      Rémy-Joseph MATIL
1791      Jean-Joseph DUBOIS
1802      François-Joseph FRÉMINEUR
1818      Pierre-Joseph ROHART
1831      Jean-Étienne MARÉCHAL
1864      Fidèle-Théodore-Léonce DARRAS
1879      Pierre-Eugène DURANT
1882      Charles-Henri BERTEIN
1903      Désiré-Joseph VANCOSTENOBLE
1928      J. SCHABAILLIE
1931      Joseph CAPPELLE
1937      Jules DENECKER
1955      Albert DESRUSQUES
1969      Michel DOOGHE
1992      Gérard ROBITAILLIE
1999      Sylvain DESQUIENS
2000      Dominique DESPLANQUE
2004      Christophe WAMBRE
2011      Dominique LEMAHIEU
2020      Jacques AKONOM

Les curés de Pérenchies par l’image
 
Le curé BERTEIN (A Pérenchies de 1882 à 1903)
Document SPMC numéro 4 532


Eglise Saint-Léger de Pérenchies. Carte postale avant 1914
Document SPMC numéro 1 040


Le curé VANCOSTENOBLE (A Pérenchies de 1903 à 1928).
Image mortuaire.
Document SPMC numéro 3 107


Eglise Saint-Léger de Pérenchies. Carte postale années 20, la reconstruction de l’église.
Document SPMC numéro 1 173


Le curé SCHABAILLIE (A Pérenchies de 1928 à 1931)
Pèlerinage à Lourdes en 1932 en compagnie de Max DESCAMPS de la famille AGACHE et d’autres pèlerins.
Document SPMC numéro 4 364

Le curé DENECKER (A Pérenchies de 1937 à 1955).
Presbytère et jardin, avenue du Kemmel.
Document SPMC numéro 3 134

Vue aérienne de l’église Saint-Léger de Pérenchies. Carte postale années 50/60.
Document SPMC numéro 1 346


Le curé DESRUQUES (A Pérenchies de 1955 à 1969).
Presbytère, avenue du Kemmel. Réunion des Mères chrétiennes.
Document SPMC numéro 5 520


Eglise Saint-Léger de Pérenchies. Carte postale années 60.
Document SPMC numéro 1 286



Le curé DOOGHE (A Pérenchies de 1969 à 1992)
Arrivée du curé à Pérenchies et accueil devant l’église par le maire Paul DESQUIREZ.
Document SPMC numéro 4 509


Eglise Saint-Léger de Pérenchies. Carte postale années 80.
Document SPMC numéro 1 303

Le curé ROBITAILLIE (A Pérenchies de 1992 à 1999)
Eglise Saint-Léger de Pérenchies.
Document SPMC numéro 2 666


Eglise Saint-Léger de Pérenchies. Carte postale années 70/80.
Document SPMC numéro 1 317


Le curé DESQUIENS (A Pérenchies de 1999 à 2000)
Paroisse Sainte-Thérèse-en-Weppes vers 2015
Document Internet.


Le curé DESPLANQUE (A Pérenchies de 2000 à 2004)
Intervention du maire Didier PIRA lors de la rénovation de l’église en décembre 2000.
Document SPMC numéro 4 598


Le curé WAMBRE (A Pérenchies de 2004 à 2011)
Document Internet. Vers 2018.


Le curé LEMAHIEU (A Pérenchies de 2011à 2020)
Document Internet non daté.

Eglise Saint-Léger de Pérenchies en 2009.
Sivom Alliance Nord-Ouest
Document SPMC numéro 1 349

Restauration de l’église Saint-Léger de Pérenchies en 2013.
Document SPMC non répertorié.

Eglise Saint-Léger de Pérenchies en mai 2019.
Photo Christiane LEGRAND.
Document SPMC non répertorié.
 
 
Philippe JOURDAN
Président de l’association d’histoire locale « Si Pérenchies m’était contée… »
Le 25 mai 2020.


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Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.

mercredi 10 juin 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Le Fort de Lompret durant la guerre 1914/1918.

Document : Pérenchies et son passé numéro 72

Le Fort de Lompret durant la guerre 1914/1918.
Document SPMC non répertorié.


Commentaire :
«Nous venons d’acheter sur le site de vente par correspondance Delcampe cette carte estimée être le Fort de Lompret durant la guerre 1914/1918.
Ce fort qui faisait partie de la ceinture de forts qui entourait Lille pourrait être en effet le fort de Lompret qui est devenu la Base de Loisirs du Fort gérée par le Syndicat Intercommunal de Lompret/Pérenchies/Verlinghem.
Si cela est confirmé, nous sommes alors sur les hauteurs de la base. Le blockhaus qui existe toujours avec sa tourelle est assez similaire. Il y a néanmoins quelques très petites différences. Un expert en fortifications militaires pourrait sans doute nous être utile !
Des soldats allemands travaillent en creusant et en utilisant des planches de bois.
Je me souviens, il y a quelques années, que les fortifications ont été recouvertes de terre et les entrées condamnées afin d’éviter tout accident. Et nous avions bien cette forme d’une entrée plus en bas. Néanmoins, dans mon souvenir, je ne me rappelle pas avoir vu des briques mais plutôt une forme de béton ! Peut-être était-ce un peu plus à gauche et que les briques étaient alors cachées déjà sous la terre ou recouverte d’un revêtement ?
Serions-nous alors au Fort de Prémesques ? Il y a très peu de photographies anciennes et celles qui existent ne nous permettent pas de nous faire une idée.
Je suis passé revoir les lieux mais cela n’a pas fait progresser la recherche. 
Une étude dans les archives militaires de Vincennes serait vraiment nécessaire. Un appel est lancé à nos lecteurs. Selon d’autres sources, des plans existeraient aux archives départementales.
Pour l’instant, nous restons donc dans l’incertitude sans regretter notre achat. Lompret et Prémesques sont des villages tellement proches et ces deux forts ont eu, sans aucun doute, des incidences sur l’histoire de notre ville. Les habitants de nos trois cités ont, en effet, connu la même histoire….
Selon Marie-Claude VERVISCH, passionnée de l’histoire de Lompret, les terres du Fort qui se trouvent sur Verlinghem appartenaient, autrefois, bien avant  la construction du fort, au bureau de bienfaisance du village de Lompret. Lorsque le fort fut construit, on l’appela donc Fort de Lompret.
Le site du Fort de Mons nous informe sur l’histoire de ces forts.
Après la guerre de 1870, une ligne de fortifications défensives est construite entre Dunkerque et Nice.  Lille, qui possède la première citadelle construite par Vauban, se voit entourée d’une ceinture de fortifications dite Séré de Rivières.
On y trouve 6 forts : le Fort d’Englos sur Ennetières-en-Weppes, le Fort du Vert Galant sur Wambrechies, le Fort de Bondues, le Fort de Mons-en-Baroeul, le Fort de Sainghin et le Fort de Seclin.
Viennent ensuite 2 batteries : Prémesques et le Camp Français à Lezennes.
Pour compléter la défense, on trouve des ouvrages intermédiaires : l’Entrepôt, le Haut Vinage, Babylone, les Marchenelles, la Croix de Vallers, la Jonchère, Enchemont, Vendeville, Noyelles, Houplin, le Moulin Neuf, Wambrechies et Lompret.»  

 

Le président de SPMC (21 mai 2020)
 


Nous allons continuer jusque fin juin 2020 cette programmation journalière avec 6 documents par semaine et un dossier plus complet le jeudi.  La page est toujours publiée chaque jour à partir de 10H. N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Les activités de l’association ne reprendront pas avant septembre. Toutes les animations dont l’exposition du 15 août sont annulées.
21 mai 2020

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog.