Marcel GABET
Mon père, Charles Juvénal GABET, a fait, lui aussi, une carrière aux établissements Agache de Pérenchies mais pas dans le domaine de la fabrication textile. Il a tenu un rôle très particulier : celui de gérer le patrimoine immobilier de l’entreprise Agache.
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 244
La sortie de l'usine Agache dans les années 40/50
Mon père naquit à Pérenchies le 27 mars 1897. Sa sœur Hortense était née en 1887 également à Pérenchies. Elle était fileuse en 1906 (selon le recensement). Son autre sœur portait le prénom de Marie. Elle était aussi née à Pérenchies (selon le recensement de 1906) en 1892 et travaillait comme dévideuse.
Lors de la naissance de mon père, mon grand-père était journalier et sa femme ménagère.
En 1906, ils habitaient la rue du moulin (selon le recensement).
Marie Aimée Gabet Rousseau
Née en 1862 à Pérenchies
Mère de Charles Gabet
Décédée en 1914, de mort naturelle
Théophile Juvénal Gabet
Né en 1866 à Armentières
Père de Charles Gabet
Décédé en 1922
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1064.
La rue du moulin (actuelle rue Jules Drumez) et le moulin.
On ne sait pas si le moulin portait véritablement le nom de « moulin rouge ». Dans la rue de la Prévôté existait un café « Au moulin rouge ». Un moulin en bois ressemblant étrangement à ce moulin servait d'enseigne. On ne sait donc pas encore si le nom fait référence au moulin pérenchinois ou au célèbre cabaret parisien ?
En 1914, à la déclaration de guerre, il a été évacué avec son père et sa famille à Paris. Il a travaillé la durée de la guerre dans une usine d’armement située à Montrouge à la périphérie de Paris. Cette usine métallurgique équipée d’un grand nombre de tours à métaux fabriquait des obus de 75 à longueur de temps. Il était tourneur.
Il a fait la connaissance de ma mère, Mathilde Justine Morel, et ils se sont mariés le 18 mai 1918 à la mairie du 18e arrondissement.
La guerre terminée, il est resté à Pantin toujours près de Paris où il a exercé le métier de jardinier à la maison de retraite de la ville.
En 1926, mes parents sont venus s’installer à Pérenchies et mon père a travaillé 2 ou 3 ans à l’usine Agache de La Madeleine pour venir ensuite à l’usine de Pérenchies.
Et là, il a été chargé de la gestion du parc immobilier des établissements Agache.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 651
1928. Centenaire des Ets Agache, dans la tribune du stade de football.
A gauche, Auguste, Donat et Agnès Agache. Avant dernier à droite, Henri Bouchery, le maire.
Derrière, les membres de la famille Agache dont René et Max Descamps
L’usine de Pérenchies possédait un grand nombre de maisons ouvrières et des maisons de cadres. Sur Prémesques, il y avait la cité de la Coeuillerie, surnommée « le Maroc », aujourd’hui disparue (NDLR. C’est aujourd’hui le stade de football près de l’étang de la montagne.). On y trouvait des maisons provisoires construites à la hâte sitôt après la guerre de 14-18 pour loger les nombreux ouvriers belges et autres qui venaient pour la reconstruction de l’usine et de la ville.
Il y avait aussi des maisons ouvrières chemin du réduit et rue de la Montagne où se situait une chapelle qui servait de garderie pour les enfants de la cité âgés de moins de six ans et où la messe était dite chaque dimanche. Agache a fait construire des maisons dans ce quartier jusqu’en 1938. C’était l’entreprise Deblacker de la Chapelle d’Armentières qui était chargée de ces travaux. Mon père assurait la coordination entre l’usine et cette entreprise.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 956
La montagne à Prémesques. Maisons Agache. Non datée.
Sur Pérenchies, il y avait des maisons ouvrières rue Gambetta, rue Henri Bouchery, rue de Lomme, cité Marguerite Saint Léger, avenue du Kemmel, rue de la Pannerie, rue Leplay, cité des Jardins, rue Ampère, rue Kuhlmann, rue du Bas de l’Enfer, rue Philippe de Girard, rue Jacquard et rue des Gais Logis.
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 111
La rue Gambetta et les maisons Agache après la guerre 14/18. Les années 20.
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée... « numéro 1 197.
La rue de la Pannerie. Années 30/40.
La rue de la Pannerie. Années 30/40.
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 131
La cité Marguerite Saint Léger. Après la guerre 1914/1918. Années 20 à 40.
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée.. » numéro 1 199 ».
L'avenue du Kemmel. Années 30.
L'avenue du Kemmel. Années 30.
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée.. » numéro 1 203.
L'avenue du Kemmel. Années 30.
L'avenue du Kemmel. Années 30.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée.. » numéro 6 114.
La famille Lommez et derrière la rue Carnot et l'ancien cinéma en 1939.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 3 195.
La rue Leplay vers 1957.
On trouvait des maisons de cadres rue Philippe de Girard, rue de Lille (actuelle rue du Général Leclerc).et rue Jacquard. Il y avait aussi l’école primaire des filles de la rue Gambetta, la salle des fêtes, la salle de gymnastique « la Jeanne d’Arc », la maison des sœurs de la rue de la Prévôté et la maison de retraite rue de Lille.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 5 530.
La salle des fêtes de la rue Gambetta. Non datée. (Entre 1928 et 1950 ?)
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 225
L'hospice pour les anciens ouvriers de chez Agache. Après 1928
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 436
L'hospice pour les anciens ouvriers de chez Agache. Les jardins intérieurs. Après 1928
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 441
L'hospice pour les anciens ouvriers de chez Agache. L'un des deux dortoirs. Après 1928.
Tous ces bâtiments avaient besoin d’entretien et mon père commandait une équipe d’ouvriers : menuisiers, plâtriers, maçons, peintres…
Pour les toitures il faisait appel à des artisans tels Henri Finot, Marcel Planque et Henri Planque, ces travaux nécessitant un matériel dont mon père ne disposait pas.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 6 611.
Marcel Planque Père. Non datée. Années 60 ?
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 6 610.
Marcel Planque Fils. Non datée. Années 60 ?
Les menuiseries de remplacement étaient réalisées dans l’atelier de l’usine.
Des rues entières appartenaient à Agache, telles les rues de la cité de la Coeuillerie, rue Ampère, rue Kuhlmann, toutes les rues du quartier de la Petite Belgique, la rue Philippe de Girard, la rue Jacquard, les rues de la cité Saint Léger, la rue Gambetta,…
Toutes ces rues n’avaient jamais été macadamisées et elles étaient empierrées de cailloux mêlés de scories de chaudières.
Pour l’entretien de ces rues, il y avait une équipe de cantonniers de 4 ou 5 hommes. Ainsi pouvait-on voir mon père toute la journée sur son vélo parcourir les différents quartiers de Pérenchies et de Prémesques car ses ouvriers étaient répartis dans tous les quartiers.
Il était ainsi connu de tous les Pérenchinois et des Prémesquois et il connaissait à peu près tout le monde.
Quand il rentrait à la maison, il mettait à jour ses registres dans lesquels étaient consignés tous les renseignements concernant la composition des familles qui habitaient les logements de l’usine. Il recensait les naissances, les décès, les mariages, tout ce qui pouvait modifier la composition de la famille car les loyers étaient modulés en fonction du nombre d’enfants, du nombre des personnes travaillant à l’usine et autres critères. Il fallait donc que ces registres soient parfaitement tenus à jour. Pour les maisons habitées par des familles dont personne n’était employé à l’usine ou bien occupées par des retraités de l’usine, il allait percevoir les loyers.
En 1938, à l’initiative de monsieur Claude Saint Léger, l’entreprise a décidé de créer une association de pêche pour le personnel de l’usine, dans les fossés de l’ancien château détruit pendant les hostilités en 14-18.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 443
Livre du centenaire des Ets Agache. 1928. Claude Saint Léger.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 5 531.
La société de pêche Agache. Non datée. (Entre 1930 et 1960?)
Le camion, chargé de grands bacs, allait chercher du poisson vivant dans des étangs de la Somme afin de rempoissonner les fossés du château.
Une commission a été créée, composée de Messieurs Thobel, Julien Pruvost, Gaston Pauriche, Charles Gabet et quelques autres dont j’ai oublié les noms, pour gérer l’activité de la société. Un règlement a été établi pour bien noter que seul le personnel de l’usine avait le droit de venir pécher.
Chaque année, pendant l’hiver, les fossés étaient ré-empoissonnés. Mon père assurait la police car il était garde assermenté pour toutes les propriétés de l’usine.
Il était aussi membre de la commission des jardins ouvriers et, chaque année, le dernier dimanche des congés, la commission visitait tous les jardins afin d’attribuer des prix aux meilleurs jardiniers.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 6 739
Les étangs Agache en 1939.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 6 736
Les étangs Agache en 1939.
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 578
La pêche Agache. Non datée. Années 1960/1970
C’est aussi en 1938 que l’usine Agache décida la construction du cercle des cadres dans la cour de la salle des fêtes, rue Gambetta. Le bâtiment a été construit par l’entreprise Deblacker. Ce cercle était destiné aux cadres, aux contremaîtres et aux employés de l’usine qui pouvaient en disposer chaque samedi et dimanche pour venir s’y distraire en jouant aux cartes ou à d’autres activités comme se consacrer à la lecture,…
Aujourd’hui ce bâtiment est occupé par la Centre Social « Docteur Nuyts ».
Photographie « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 955
Le cercle des cadres de l'usine Agache (futur centre social Docteur Nuyts) construit en 1938.
Puis est arrivée la guerre. Il y eut d’abord l’exode de 1940 avec la fermeture de l’usine. Les pensionnaires de la maison de retraite ont été emmenés avec les religieuses qui s’occupaient d’eux, dans le camion conduit par Ernest Rousseau à Dax dans les Landes où ils sont restés bloqués un an ou deux ne pouvant pas revenir sans l’autorisation délivrée par les autorités d’occupation.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 5 557.
1940. Une troupe allemande rejoint le château de Lompret et passe devant le cimetière de Pérenchies.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 5 939.
1er juin 1940. Un véhicule allemand fait son entrée dans Pérenchies et passe devant la mairie.
L’usine a été remise en route deux ou trois semaines après l’exode et la vie a repris son cours. Tous les Pérenchinois étaient rentrés mais la guerre n’était pas finie !.
Pendant la période d’occupation, la disette se faisait sentir. Il y avait les cartes d’alimentation qui permettaient le strict minimum des denrées nécessaires à la vie. Pour pallier quelque peu ce manque de nourriture, la direction de l’usine a mis en place un système inspiré de la soupe populaire. Mais il fallait des légumes. Mon père fut chargé de trouver les légumes en s’adressant aux maraîchers de Pérenchies, de Prémesques, de Lompret et de Verlinghem.
Dans le bâtiment dit « La crèche », un personnel confectionnait chaque jour assez de soupe pour les ouvriers au travail.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 605.
La « crèche » en 1941.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 4 653.
La « crèche » en 1949.
Et le système a fonctionné toute la durée des restrictions, c'est-à-dire, jusque 1948.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 744.
La «soupe et le rata», distribution de soupe aux Ets Agache en 1942.
Au cours de cette période où la vie était rendue difficile du fait de l’occupation allemande, un groupe de dames dévouées, sous la direction de Mesdames Gilmant et Barbiez organisaient des actions pour venir en aide aux plus démunis. C’est ainsi qu’un jour mon père fut appelé pour trouver une solution à la misère d’une famille venue de Dunkerque dont les parents étaient morts dans le bombardement de leur maison. Il y avait 3 enfants dont l’aînée pouvait être âgée de 13 ans. Une dame accompagnait ces enfants. Mon père a amené toute cette famille à la maison où maman leur a servi un bol de soupe. Ils étaient exténués et semblaient égarés. Nous ne manquions pas de légumes. Les deux jardins que nous cultivions, nous en fournissaient suffisamment.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 953.
La pouponnière des Ets Agache vers 1928.
Par bonheur, il y avait une maison libre dans la cité de la Colérie où il était possible de loger cette famille. Avec mon père, nous les y avons emmenés et je vois encore ces enfants debout dans cette maison totalement vide. Il fallut trouver d’urgence des lits, des matelas, des couvertures, une table, des chaises, des ustensiles de cuisines, des aliments et autres pour qu’ils puissent se nourrir et se reposer. Dès le lendemain, il fallut compléter l’ameublement et faire amener le matériel jusque-là. Les dames des œuvres et mon père se sont chargés de l’opération et cette famille a pu vivre là, presque normalement.
Carte postale « Si Pérenchies m'était contée... » numéro 1 204
La cité de la Colérie à Prémesques après la guerre 1914/1918
Le Lundi de Pâques 1944, la gare de Lille Délivrance à Lomme fut bombardée et la cité des cheminots en partie détruite. Nous avons vu des réfugiés nombreux venir à Pérenchies, traînant avec eux un maigre bagage contenant ce qu’ils avaient pu récupérer de leurs maisons détruites.
Là encore, les dames des œuvres ont sollicité mon père afin qu’il aille demander aux femmes vivant seules dans les maisons Agache de bien vouloir accueillir chez elles une famille sinistrée. La solidarité n’était pas un vain mot et nombre d’entre elles ont accepté. Ce n’était pourtant pas simple de partager sa maison avec des inconnus.
Pendant l’occupation, il n’y avait pas que l’alimentation qui était rationnée. Le charbon l’était aussi. Les hivers étaient rudes. Il était difficile de chauffer convenablement les maisons. La direction de l’entreprise a décidé de donner au personnel les arbres situés dans le parc de l’ancien château Agache. Ce parc d’environ 2 hectares était situé derrière le château. Il était totalement abandonné depuis 1914. La végétation était faite d’arbres qui s’étaient développés spontanément. Il y avait aussi les arbres qui étaient en place à l’époque de la splendeur du château et qui étaient énormes.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 635.
Les ruines du parc du château Agache vers 1919.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 639.
Dessin d'architecte se trouvant se trouvant dans le hall de la mairie de Pérenchies et montrant l'usine Agache avant 1914. A droite, on voit le château et derrière le parc.
Mon père fut chargé de dresser la liste des amateurs de bois de chauffage .A cette époque, les tronçonneuses n’existaient pas et l’abattage devait se faire à la hache et à la scie à mains. La difficulté du travail faisait hésiter les candidats. Celui qui prenait un arbre devait s’engager à évacuer tout le bois à l’exception des menues branches. Mais par quel moyen de transport, en dehors des brouettes et des voitures a bras ! En dépit de toutes ces difficultés, il y eut quand même des candidats. Marcel Spétebrout (NDLR. Orthographe non certaine), qui maniait bien la hache, fut sollicité de nombreuses fois. Mais tout ce travail ne pouvait se faire que le samedi ou le dimanche. Il fallait assurer la surveillance pour éviter les vols et mon père se chargea bénévolement de celle-ci. Il ne fut jamais payé pour ce travail. Mais les temps étaient difficiles et l’on était moins regardant qu’aujourd’hui.
La guerre finie, les choses sont, peu à peu, rentrées dans l’ordre. Mon père a poursuivi ses fonctions de gérant de l’immobilier jusqu’à sa retraire qu’il a prise en 1962. Il avait 65 ans.
Il est mort un an plus tard le 28 mars 1963 à Pérenchies.
Mme Mathilde Gabet (65 ans), André Gabet (décédé en 1962), frère de Marcel
et Charles Gabet (64 ans) en 1961 à Pérenchies dans la maison de famille.
Photo Marcel Gabet.
Carte postale « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 1 291.
Les Ets Agache. Années 50 ?
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 5631.
Bobinoire aux Ets Agache. Non datée. (Seconde moitié du 20ème siècle)
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 1 253.
Les Ets Agache de Pérenchies. Non datée. (Seconde moitié du 20ème siècle)
En 1963, l’acquisition de l’entreprise Agache par les quatre frères Willot a sonné le glas, hélas, d’une longue époque que l’on qualifiait de « paternalisme social ».
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 879.
Le Conseil d'Administration avec les frères Willot). Non datée.
En ce qui concerne l’habitat ouvrier, les nouveaux patrons décidèrent de tout vendre en priorité aux occupants à des prix très avantageux En l’espace de deux ou trois ans, la totalité de l’immobilier était vendue. Bien des ouvriers ont acheté la maison qu’ils habitaient.
La commune fit l’acquisition de la maison de retraite, de la salle des fêtes, de la salle de gymnastique « la Jeanne d’Arc », du stade de foot et des terrains occupés par les jardins ouvriers. Les rues revinrent à la commune.
Puis les frères Willot vendirent leurs actions à Bernard Arnault qui liquida toutes les usines du groupe en même temps que les entreprises saint Frères dans le département de la Somme et Boussac dans les Vosges.
Puis, toutes les usines ont été arrêtées les unes après les autres.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 1 499.
L'usine est vide. On visite les ateliers déserts. Années 80
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 1540.
La destruction des bâtiments de l'usine Agache Années 80/90.
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 914.
La fin d'un symbole. La chute des trois ballots (cheminées) en 1993
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 1 494.
La fin d'un symbole. La chute des trois ballots (cheminées) en octobre 1993
Photographie « Si Pérenchies m' était contée... » numéro 1 497.
La fin d'un symbole. La chute de la dernière cheminée en octobre 1993
Texte : Marcel GABET (février 2017)
Illustration : Philippe JOURDAN (mars 2017)Mise en page graphique : Jean-Pierre COMPERE (mars 2017)