samedi 12 novembre 2016

Nous avons besoin de vous




Notre association a pour but de rassembler, de protéger et de présenter l'histoire de Pérenchies.
Nous espérons que vous avez pris plaisir à la lecture de ces souvenirs sur le quartier de la rue de Lomme.
Vous aussi, écrivez vos souvenirs, votre histoire et l'histoire de votre famille.
C'est ainsi que notre passé perdurera.
Ouvrez aussi vos boîtes à souvenirs, vos albums photos et confiez-nous vos documents. Après reproduction, nous vous les rendrons.
Voici quelques photos retrouvées dans nos 8 000 clichés rassemblés par notre association d'histoire locale. Ceux-ci existent encore car des personnes comme vous nous les ont confiés.

N'hésitez pas et contactez-nous...
(formulaire de contact sur notre blog ou mail du président :  ririjourdan@aol.com)

12/11/2016
Philippe JOURDAN
Président de "Si Pérenchies m'était contée..."  


En pays dévasté. La rue de Lomme et le Grand But. Années 20. (SPMC)


La nouvelle Aventure à la fin de la guerre 14/18. L'estaminet est détruit. A son emplacement, on construira après la seconde guerre mondiale le calvaire de Pérenchies. (SPMC)



La rue de Lomme dans les années 20. (SPMC).
Au beau jardin. Café Lesage Pétillon. Rue du Grand But. Non datée (SPMC)
Le café Lesage, rue de Lomme. Non datée. (SPMC)

La fanfare devant le café Lesage, rue de Lomme. Non datée. (SPMC)


Le char du Comité de la rue de Lomme. Non datée. (SPMC)


Le Comité de la rue de Lomme. Non datée. (SPMC)
Après 1945. Le Calvaire à l'entrée de la rue de Lomme. (SPMC)


Le calvaire à l'entrée de la rue de Lomme. Années 50. (SPMC)
Filature et tissage Agache. Après 1945. En haut à droite, on voit une partie de la rue de Lomme (SPMC)

La minoterie (moulin), rue de Lomme. (SPMC)

La minoterie (moulin), rue de Lomme. (SPMC)











vendredi 11 novembre 2016

Notre enfance au « Grand but » (rue de Lomme) dans les années 1950-1960



M. Patrick PAUWELS nous livre ses souvenirs d'enfance que nous relatons ci-après.
Faites comme lui et nous enrichirons notre collection de témoignages des Pérenchinois.

11/11/2016
Philippe JOURDAN
Président de "Si Pérenchies m'était contée..."


                                                                              *
                                                                             * *

Ce qu’on appelait le « Grand But » était en réalité sur la commune de Lomme, mais la plupart des gens incluaient la rue de Lomme sous ce nom. D’ailleurs la rue était un peu à l’écart de Pérenchies, quand on venait du centre, après l’hospice et le calvaire, il y avait à droite des jardins ouvriers et à gauche les grandes villas (familles Parent et Flodrops), le moulin Dissaut et le maraîcher. Et lorsqu’on allait faire des courses dans le centre, on disait « je vais à Pérenchies » Mais à cette époque, on allait dans le centre pour aller chez le boucher ou le boulanger, sinon il y avait 2 épiceries (Mathilde et Mme Bossaert puis Marie Thérèse De Arojo) un café (au beau jardin, chez Léon, puis chez Raymonde) une ferme (Descamps) rue de Lomme et une autre au calvaire.


A cette époque, c’était presque la campagne, les enfants jouaient dans la rue et dans les champs environnants. Le soir, on jouait à « la balle au prisonnier » dans la rue avec un camp sur chaque trottoir. Il ne passait que très peu de voitures. A la fin des années 1950, il y avait une ou deux télévisions chez les habitants du quartier, et on savait qui en possédait une. Nous apercevions le générique du feuilleton « Ivanhoé » en passant devant la maison où il y avait une télévision. De même pour le téléphone, les numéros ne comportaient que deux chiffres, et pour appeler il fallait aller à la poste. Parfois pour un appel urgent, les gens laissaient un message au moulin.

Le jeudi, on allait pêcher des grenouilles et des  « épénocs » (épinoches) dans la Becque du Corbeau ou jouer dans la Drève qui menait au bois Agache. Ce bois était privé, mais on allait explorer jusqu’au bord de l’usine et on revenait toujours en courant si quelqu’un criait « 22 v’la le garde champéte »

A l’hospice Agache, vivaient des personnes qui nous semblaient d’une autre époque. Nous étions gamins et parfois des personnes âgées venaient à l’extérieur : certains fumaient la pipe, d’autres chiquaient, il y avait même une dame qui prisait du tabac.

Pour aller à Lille, on pouvait prendre le train à la gare de Pérenchies, ou aller à pied jusqu'au Calvaire de Lomme où était le terminus du tramway. Pour s'y rendre, il fallait passer devant la ferme bleue, puis la ferme rouge (couleur des boiseries des portes et fenêtres), puis quelques maisons et le château des « 3 sans femmes ». C'est à cet endroit que se trouve actuellement l'hôpital Saint Philibert. Mais quand j'étais gamin, je croyais qu'il y avait 300 femmes, et cela m'intriguait : était-ce un pensionnat, une prison... ?

Un moment particulier était l'approche de Noël, la plupart des enfants du quartier avaient leurs parents qui travaillaient à l'usine Agache et nous pouvions aller choisir un jouet à l'infirmerie de l'usine. Nous pouvions passer par la loge du concierge « Moustache ». On apercevait les balles de lin dans les hangars, le peignage, le bobinage, la filature, le tissage et à l'autre extrémité de l'usine, la confection, considérée comme le meilleur secteur (surtout moins poussiéreux et moins bruyant)
Enfin, le dimanche avant Noël, il y avait à la salle des fêtes un spectacle et la distribution des jouets au son de la chanson « Petit Papa Noël »
Juste avant les vacances, nous recevions une coquille et une grosse orange à l'école de la part de l’amicale.

En été, je crois que c'était pendant les congés du mois d'août, il y avait la ducasse avec un podium et parfois des chanteurs locaux et des tombolas au profit des « vieux », le slogan pour motiver les gens à prendre des billets était « pense à qui tu veux, mais pense aux vieux ». Il y avait un manège pour les enfants et de la musique diffusée par hauts parleurs dans toute la rue. C'est Raymond Sens qui s'occupait de  la sonorisation.

Il y avait aussi une procession une fois par an, le curé était à la tête du cortège qui venait depuis l’église.
Près de la ferme, les gens du quartier dressaient un autel avec des fleurs et plantes fournies par chacun.
Nous n’étions pas très riches mais ce fut une enfance heureuse.

Patrick PAUWELS
11/11/2016

Dans le jardin au 62, rue de Lomme

Patrick PAUWELS et sa maman Émilienne BLANCHET

Patrick PAUWELS en 2015

dimanche 6 novembre 2016

L'art sous toutes ses formes

Les 22 et 23 octobre 2016, l'Office municipal de la culture et des loisirs de Pérenchies avait décidé de mettre en valeur deux artistes : Mme Geneviève DELIGNE et M. André SONNTAG.

Pierre DUFOSSEZ, président de l'OMCL présente les artistes
Mme Danièle LEKIEN, maire de Pérenchies, félicita les artistes et l'OMCL pour l'organisation de cette exposition


Geneviève  DELIGNE, habite Pérenchies, rue de Piétralunga où elle organise des expositions.
Autodidacte, influencée par les paysages de Cézanne, et de Monnet, elle pratique la peinture à l'huile depuis 1994.
Puisant dans l'infiniment grand ou l'infiniment petit, le minéral, le végétal ou l'animal elle explore le côté abstrait de la nature.
Collage et peinture se mélangent.
En 2013, découverte de l'encre et des immenses possibilités de la calligraphie moderne ou classique lors d'ateliers ou de stages animés par des professionnels ou par le biais d'associations; une passion créative qu’elle n'hésite pas à partager.
Depuis 10 ans, elle participe aux "portes ouvertes des ateliers d'artistes" chez elle à Pérenchies ainsi qu'aux "fenêtres qui parlent" dans diverses communes : Lambersart, Villeneuve d'Ascq, Roncq...
Elle expose également en groupe ou en solo à Frelinghien, Lomme , Wambrechies, Verlinghem, Violaines....









André SONNTAG est un curieux qui a envie de mettre en boîte tout ce qu'il voyait et qui a fini par disparaitre de nos vies.
Il commence la photographie en 1959 à l'âge de 17 ans avec un appareil Kodak Brownie Flash.
C'était un appareil magique puisqu'il fallait simplement viser et déclencher pour prendre une photo. magique car on ne s'encombrait pas avec de la technique, on se préoccupait essentiellement de la scène qui se passait devant soi, on accordait une grande attention, une humanité profonde, aux personnes qui voulaient qu'on les photographie et cette générosité changeait tout.Elles appréciaient qu'on s'intéresse à elles, à leur vie; en les photographiant elles nous faisaient entrer dans leur existence, elles nous ouvraient leur porte et leur cœur en toute simplicité.
C'est cela qui lui a plu et l'a passionné en lui donnant envie d'aller plus en avant dans la photographie.Le Brownie Flash fut vite rangé se trouvant remplacé par un reflex 24x36 argentique. Il fallut attendre cinq ou six ans d'économies pour pouvoir s'offrir cette folie. Cela valait plus d'un mois de salaire à l'époque rien que pour le boitier, cela représentait un gros sacrifice que de vouloir faire de la photo et cela ne s’arrêtait pas là, financièrement, car il fallait aussi posséder son laboratoire pour développer les films et tirer les épreuves. C'est dans cet antre quasi magique, alchimique, que prenaient vie les images faites que l'on bichonnait en travaillant les lumières et les gris qu'il fallait plus riches de détails,  plus doux, plus moelleux. Il fallut attendre encore un peu pour se payer un appareil de rêve, par sa qualité et un prix abordable, un Spotmatic Pentax, marque qu'André utilise toujours. Il fut toujours seul ce qui rendit toutes les découvertes et l’apprentissage plus difficile pour acquérir les bases techniques et artistiques, mais l'amour renverse les montagnes et ce n'était pas une montagne qui allait freiner André.
C'est alors qu'en 1974-1975, il découvrit le photo club 2000 de Mons en Baroeul où il travailla le paysage en noir et blanc et en diapo couleur qu'il tirait sur du Cibachrome.
S'il a conservé son laboratoire noir et blanc, André est passé à la photographie numérique qui lui permet toutes ces retouches, corrections et interventions qui étaient quasiment impossibles à faire avec les papiers argentiques.Il adore le paysage rural ou urbain et, grâce à la photo numérique, il a pu découvrir le plaisir que procure la réalisation de photographies panoramiques.
Nous vous livrons ci-après quelques images de sa production. Entrez vous aussi dans ces images, promenez vous dans ces paysages.






Le vernissage

Des amoureux de peinture et de photos


Le livre d'or ou chaque visiteur pouvait laisser ses commentaires


Les bénévoles qui ont  aidé au montage de l'exposition

Photos : D.D
Textes réalisés à l'aide de la plaquette de présentation établie par Pierre DUFOSSEZ.

06/11/2016
Jean-Pierre COMPÈRE
Administrateur