samedi 2 mai 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? L’Alliance pérenchinoise.


Document : Pérenchies et son passé numéro 39

Défilé de l’Alliance pérenchinoise devant l’entrée de l’usine des Ets AGACHE.
Non daté. Vers 70/80 ?
Document SPMC numéro 4 358

Commentaire :
« Nous restons dans le quartier de l’usine qui a tant marqué notre ville et ses habitants. A gauche, on voit l’entrée avec la conciergerie et au loin les trois cheminées appelées ballots, la grande verrière et l’horloge.
A droite, on voit le café du textile et, un peu plus loin, l’endroit où les géants pérenchinois furent photographiés avec le Baudet d’Estaires.

Souvenirs de Daniel LOUVET, toujours président, en 2020, de la Société.

« Parmi les sociétés locales, l’Alliance pérenchinoise tient une place importante.
C’est en septembre 1906 que la société voit le jour. M. Jeanson, le maire de l’époque, offrit d’ailleurs le drapeau à la nouvelle société. Le conseil municipal avait approuvé les statuts.
Le siège fut le café « A la clef de fa », rue de la mairie (actuelle rue Henri Bouchery).
Le Président en était M. Vangilven aidé de messieurs Legrand et Frémeaux.
Pour permettre l’achat des instruments de musique, une souscription fut ouverte en ville.

En juin 1929, le groupement musical obtient un premier prix d’excellence et un magnifique bronze toujours précieusement conservé.

Après la seconde guerre mondiale, avec l’appui du maire Maurice Vanhonacker et d’Emile Polet, la société est réorganisée. En 1948, elle reçoit un nouvel emblème.

En 1955, un uniforme sera désormais porté par tous les membres.

En 1967, 4 filles lancent la section de majorettes.

Depuis 1947, plusieurs chefs se sont succédé : Henri Lissy, Claude Dumont, André Vancopenolle, Philippe Vandaele, Rudy Platteeuw.
Chaque année, l’association fêtait la Sainte Barbe, sa patronne.

Ces dernières années, l’Alliance a changé de nom et est devenue la Batterie Fanfare. Elle fête désormais la Sainte Cécile, patronne des musiciens ».

L’Horloge Agache. Information transmise par Philippe JOURDAN dans un bulletin d’informations.
En 1993, les trois cheminées de l’usine textile « Agache » étaient abattues. Elles étaient l’un des symboles de cette puissante entreprise linière qui fit de Pérenchies une cité ouvrière importante. Un autre de ces symboles était une énorme horloge installée comme le montrent des photos anciennes de notre commune sur le mur donnant sur la rue Edouard Agache  Elle y avait été construite sans doute dans les années 1920 à 1930 lors de la reconstruction de l’usine ; celle-ci ayant été entièrement détruite lors de la guerre 1914/1918. Elle rythmait depuis la vie de l’usine, les sorties et les entrées des ouvriers.
Lors de la démolition de l’usine, le mécanisme fut conservé et l’ensemble de pierres déposé sur le sol en attendant la possibilité d’un futur monument commémoratif qui ne vit jamais le jour.
Aujourd’hui, l’horloge est conservée par l’association «  Si Pérenchies m’était contée… » et le tour en pierres et en bêton est stocké dans les ateliers municipaux à l’abri ».
              

Philippe JOURDAN (16 avril 2020)

En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé. Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … » 20 mars 2020

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

1 commentaire:

  1. Yves et Régine CAYZEELE2 mai 2020 à 20:48

    Remerciements ;superbes photos Souvenir ;
    Nous souhaiterions voir d'autres photos 1962 à 1999

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