lundi 6 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Le garage du relais.


Document : Pérenchies et son passé numéro 17

Document SPMC numéro 3 507.
Le garage du relais, rue de la Prévôté, dans les années 90.


Commentaire :

Cette vue montre la rue de la Prévôté et le garage du relais à l’enseigne de RENAULT. Nous devons être dans les années 90 ?
Ce garage fut tenu par Raymond MENU puis par M. FONTAINE et enfin par Messieurs LEPOT et GAGNON qui déménageront rue de Lomme.
M. SCHELPE reprendra les locaux pour son entreprise d’enseignes LUMISTYLE avant de les céder à l’imprimerie OFFSET IMPRESSION qui s’y trouve toujours.
Le quartier des bas de Pérenchies étaient le quartier des maraichers. On y trouvait encore dans les années 60 un éleveur de coqs pour les combats qui étaient encore autorisés, je crois, en Belgique.
On trouvait de nombreux commerces alimentaires et des noms me reviennent en mémoire : Mme MAILLET et Mme SOHIER, Marie-Louise, Albert CAZIER, M. et Mme VANHE, Christiane BUYSSE. Il y avait aussi deux bouchers, la famille DEPREZ-LIENART avec Gustave et la famille LEMAIRE. Aujourd’hui, ce sont les petits-enfants qui continuent la profession. Vers 1924, on trouvait même la boucherie charcuterie MENU-CHEVE gérée par les parents d’Albert MENU. Vers 1947, il y eut l’épicerie de Gisèle DUBUISSON PORTENART qui faisait aussi dépôt de pain et l’estaminet épicerie d’Agnès PETILLON.
Il y avait aussi un magasin de grains, chez DUBUS qui deviendra par la suite, un lieu de vente de légumes et de fruits.
Plusieurs marchands ambulants y vivaient comme Albert GRUSON pour les produits laitiers, Léon GRUSON et Marcel et Paula LAMOOT pour les produits alimentaires.
Un boucher de Comines, Roger MACKELBERG, passait pour la viande avec sa camionnette. Ses parents habitaient dans le quartier. Le vendredi, c’était le poissonnier qui passait. Un marchand de vêtements venant aussi de Comines passait régulièrement comme les boissons, le pain et le charbon.
On allait chercher le lait, les œufs et le beurre à la ferme SAMSON, rue de Quesnoy. On en profitait pour passer à l’étable voir la traite des vaches.
Comme le quartier était éloigné des écoles, un service de bus fut mis en place. Les enfants avait une carte que l’on allait payer, je crois, chez un habitant du quartier.
Plus vers le haut de la rue, il y avait un vannier et une entreprise de pompes funèbres.

Philippe JOURDAN  (2 avril 2020)

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »
20 mars 2020

3 commentaires:

  1. Selon Patrice SANSOVINI, le garage du Relais était déjà installé rue de Lomme en 1992. Il y a acheté sa première CLIO en 1994.

    Philippe JOURDAN

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  2. texte de Eliane HAUSPIE repris par PH JOURDAN6 avril 2020 à 20:26

    Notre publication journalière semble intéresser de nombreux correspondants.
    Des commentaires sont publiés régulièrement nous donnant de nouvelles informations sur le passé de notre ville mais aussi d'ailleurs.
    Dernièrement, nous avons lancé auprès de nos adhérents une petite enquête sur l'écriture du mot "ballot". En effet, l’usine avait plusieurs cheminées dont trois le long de la rue Edouard AGACHE. On les surnommait « les trois ballots ».
    Le mot « ballot » est un mot patois. On en cherchait l’orthographe et le sens exact.
    Voici donc la réponse d’une de nos adhérentes qui en profite pour relater ses souvenirs d’antan. Merci à elle.
    A son image, n’hésitez pas à en faire de même…
    Philippe JOURDAN

    « Bonjour.
    Par le CFIP et son président Serge, on m’a transmis votre demande.
    Pour votre info, il existe à Comines France une rue des 3 ballots. « Ballot », c’est son orthographe. Cette rue se situe en face de la pharmacie d’Henri SEGARD. Elle est coupée en 2 et se prolonge en direction de Wervik.

    Je vous remercie pour les diffusions quotidiennes de « Si Pérenchies m’était contée… ». Chaque matin, c’est avec plaisirs que je lis cette rubrique.
    Même si je ne suis pas Pérenchinoise, les souvenirs évoqués me ramènent à mon enfance : les estaminets, les combats de coqs auxquels j’assistais, les plaisirs simples de la vie.
    Chaque dimanche, on visitait la famille. Mes grands-parents appelaient ça faire le tour et le grand tour. Il devait faire beau car on allait d’abord au cimetière et il était éloigné du centre-ville. Souvent, on terminait chez des amis qui possédaient un café « Chez Nini Collet » où il y avait ces fameux combats de coqs mais aussi des parties de billard.
    J’assistais, dans la cuisine, à la préparation des coqs. Les coqueleux leur fixaient un ergot de métal. J’étais trop petite et je n’avais pas conscience de la souffrance de l’animal et puis, même si j’aime énormément les animaux, j’étais habituée à ce que l’on tue un animal pour se nourrir, ce qu’aujourd’hui j’ai du mal à accepter.
    Solange et Victor installaient dans la deuxième partie du café des ballots de paille en forme de cercle pour constituer une arène. Lorsque la séance commençait, les hommes autour criaient et hurlaient. En réalité, ils pariaient et excitaient les malheureuses bêtes et parfois même ils se disputaient.
    D’autres dimanches, c’étaient des concours de belottes. On avait le droit de regarder mais pas de parler pour ne pas déconcentrer les joueurs.
    Ceux-ci avaient souvent une cigarette au coin des lèvres, cigarette roulée avec du tabac gris, qu’ils faisaient voyager par des mouvements aller-retour d’un coin des lèvres à l’autre et, bien sûr, ils trichaient.
    Je m’amusais à les observer. Mon grand-père m’avait mise au courant de leur tactique.
    Mes souvenirs remontent très loin dans mon enfance. Ce que je raconte date des années 1955-1956 et je n’avais pas plus de 4 ou 5 ans.
    Je me suis promise d’écrire ces souvenirs pour mes enfants et mes petits-enfants car, avec la vie que nous avons menée, nous n’avons pas toujours pris le temps de leur raconter comme le faisaient mes grands-parents. C’était souvent le dimanche soir, en hiver, autour de la table ronde de la cuisine où, avec mes grands oncles et tantes, on jouait au pot. Les hommes buvaient un verre de vin. On cassait des noix que l’on trempait dans la salière placée au milieu de la table, et chacun y allait de ses histoires du passé, de la guerre 14-18 puis de la seconde, celle de 39-45, des fêtes de notre petite ville, de leur jeunesse…
    Toutes ces réunions du dimanche avec toutes les histoires de la famille m’ont permis d’aider le mari de ma cousine à constituer l’arbre généalogique de notre branche maternelle.
    La mémoire orale est importante. Malheureusement, elle s’efface avec la personne… C’est important, de nos jours, de la transcrire. C’est pourquoi, c’est primordial de le faire.
    Nous vivons une époque de fou et nous perdons toutes nos valeurs !

    Un grand merci à vous. Toute mon amitié.
    Eliane ».

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  3. Yves et Régine CAYZEELE6 avril 2020 à 21:14

    Remerciements pour les superbes photos Souvenirs
    Sincères Amitiées

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