samedi 4 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Une ancienne épicerie.


Document : Pérenchies et son passé numéro 15

Document SPMC numéro 467. L’épicerie JOESTENS en 1905.
Commentaire :
« Cette photo nous est présentée comme étant l’épicerie JOESTENS, rue Carnot, en 1905.
En 1867 et en 1896, la rue n’existe pas. Par la suite, elle sera créée. Sur le cadastre  de 1906, elle apparait avec 9 maisons. Sadi CARNOT (1837 – 1894) était un homme politique qui fut Président de la République de 1887 à 1894, année où il fut assassiné.
Par contre, le nom de JOESTENS n’apparait pas.
Pour nous aider dans nos recherches, il existe plusieurs recensements sur notre commune. Ceux-ci rassemblent une foule importante de renseignements sur la population sachant toujours que des erreurs peuvent s’y être glissées.
Sur le recensement de 1911, on parle d’un Julien JOESTENS né à Wervicq (Belgique) en 1864 et de sa femme Marie née en 1866 à Zonnebecke (Belgique). Ils exercent la profession d’épicier au numéro 8 de la rue Carnot. Par contre sur celui de 1921, on les retrouve mais au numéro 9 de la rue et le prénom de la femme est devenu celui de Pauline.  En revanche, sur les deux recensements, leur voisin reste Monsieur Coisne, qui exerce la profession de  serrurier au 7 de la rue Carnot. Des recherches supplémentaires seront nécessaires par la suite pour démêler le vrai du faux.
Cette photo est magnifique.  D’après les tenues, nous sommes bien avant la Première Guerre mondiale. Les cinq hommes portent la moustache et certains des chapeaux dont un canotier. Les trois enfants, des filles, portent un nœud dans les cheveux, des bottines aux pieds et des vêtements blancs qui semblent  être des tenues du dimanche.
Les dames les plus âgées sont assises. Elles portent des robes noires et pour deux d’entre elles un tablier blanc. Les autres sont vêtues de jupes foncées et de chemisiers clairs. Les cheveux des dames sont coiffés en arrière avec peut-être des chignons. Une chaine est présente autour des cous. Un homme, resté dans la boutique, est tout souriant. Il porte une sorte d’ombrelle.
On observe deux vitrines strictement identiques sauf les auvents. S’agit-il de la même boutique ou de deux commerces différents ? On ne le sait pas. Dans la vitrine dont on parle, on observe de nombreux jouets, des poupées, des tambours mais aussi des sacs et des chapeaux. On devine de grands flacons en verre remplis d’objets divers.  

Philippe JOURDAN  (2 avril 2020)


Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »
20 mars 2020

1 commentaire:

  1. Dans mes souvenirs Joestens était une quincaillerie
    On l'appelait Comisette

    RépondreSupprimer

message de formulaire