mardi 21 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? Une vue aérienne de l’usine AGACHE


Document : Pérenchies et son passé numéro 30

Carte d’avis de passage du représentant de la Société des Ets AGACHE.
Vue aérienne de l’usine de Pérenchies (fin des années 50 - avant 1962).
Document SPMC numéro 1 253

Commentaire :
« Ce document est une carte postale éditée par les Ets AGACHE et qui servait à annoncer le passage de ses représentants chez ses clients. Celle en notre possession est datée par la Poste de l’année 1962. La vue a sans doute été prise un peu avant, peut-être dans les années fin 50/début 60.
On voit bien la taille importante de l’usine de Pérenchies.
En bas, le château n’existe plus sur l’île. Démoli lors de la guerre 1914/1918, il n’a pas été reconstruit. Les douves sont donc devenues un lieu de pêche pour les adhérents de la Société de Pêche Agache.
On voit aussi 5 cheminées dont les « trois ballots » le long de la rue Edouard Agache. Aujourd’hui, il n’en reste qu’une toujours debout.
Une autre existe encore de nos jours mais elle ne faisait pas partie des cheminées de l‘usine. Il s’agissait de celle de l’ancienne brasserie Lambelin, visible sur la gauche. Elle a été restaurée par Vincent DESRUMAUX et reste encore dans la famille de son fils.

Aujourd’hui, le site est très différent. De nombreux bâtiments ont été détruits et remplacés par des entreprises plus récentes ou de nouveaux groupes d’habitations. D’autres ont été conservés pour un autre usage industriel ou commercial.
A l’entrée de l’usine, on voit l’ancienne conciergerie. A l’époque du maire Roger DUTRIEZ, la maison a été rasée car elle gênait le passage des camions. De nos jours, le lieu est devenu un carrefour marquant le début de l’avenue de l’horloge.
Vers le haut, on revoit plusieurs lieux transformés :
-        Le château d’eau de la rue du Général Leclerc est encore visible. Aujourd’hui, il n’existe plus. Il a été démoli ainsi que le second qui se trouvait près des salles Wagnon et Polet, rue Philippe de Girard.
-        A côté, deux grands bâtiments massifs appelés « LL » (longs lins) sont devenus le magasin MATCH. Sur leur côté, on voit la ligne de chemin de fer qui menait à la gare.
-     Rue du Général Leclerc, on peut distinguer plusieurs belles demeures attribuées aux directeurs de l’usine. Elles sont toujours visibles aujourd’hui. 
Tout en haut à gauche, on remarque la rue Gambetta et la rue Gambetta prolongée ainsi que le terrain scolaire.
Face à la gare, la tuilerie DESPATURE- COUSIN et Fils  est alors en exploitation. Aujourd’hui, l’un des bâtiments est devenu un ensemble d’appartements et l’autre une résidence pour personnes âgées dépendantes ainsi qu’un ensemble d’appartements de haut standing au dernier étage.

A droite du document, en haut, on aperçoit le cimetière et son allée ombragée ainsi que l’Hospice qui deviendra une résidence d’accueil pour les personnes âgées « Les Sapins Bleus ».
Sur l’extrême droite, on remarque la minoterie dénommée « Les moulins de Pérenchies ». Aujourd’hui, des appartements modernes les ont remplacés tout en sauvegardant le bâtiment ancien.
L’ancien parc du château Agache est bien visible. Le bâtiment moderne de la confection n’a pas encore été construit. On voit des jardins ouvriers.
Il est à savoir que ce parc allait jusqu’à la rue du grand But où se dressait la ferme Agache qui existe toujours même si elle a abandonné sa fonction. Durant un temps, on y chassait même et il y avait un garde-chasse pour surveiller les terres et le petit bois ».   


Philippe JOURDAN  (11 avril 2020)


Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie. La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.
Philippe JOURDAN, Président de « Si Pérenchies m’était contée … »  20 mars 2020

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