mercredi 1 avril 2020

Connaissez-vous Pérenchies et son passé ? « A la Petite Belgique ».


En cette période de confinement que notre pays n’a jamais connue depuis des décennies en dehors des guerres, nous avons pensé que notre association pouvait vous présenter chaque jour un document extrait de notre fond documentaire composé de plus de 8 000 photos.
Quand l’occasion se présentera, un petit commentaire suivra la photographie.
La page sera publiée chaque jour à partir de 10H.
N’hésitez pas à nous transmettre vos propres commentaires ou informations sur le sujet présenté. Cela permettra de compléter nos connaissances sur Pérenchies et son passé.

Philippe JOURDAN
Président de « Si Pérenchies m’était contée … »

Document : Pérenchies et son passé numéro 13

Document SPMC numéro 309.
Livraison du charbon au café « A la Petite Belgique ». Non datée. Dernier quart du 20ème siècle ?

Commentaire :
Cette photographie non datée a été prise certainement dans le dernier quart du 20ème siècle. Il s’agit du café « A la Petite Belgique » au croisement de la rue de la Pannerie et de la rue Le Play. Ce quartier porte d’ailleurs le nom de « Petite Belgique ». A la fin du 19ème siècle, l’industrialisation du nord de la France provoque une immigration belge importante. Des villes entières deviennent à majorité belge comme Roubaix, Halluin ou Pérenchies. D’ailleurs, un document montre le prêtre de la paroisse de Pérenchies demandant à l’évêque d’envoyer un prêtre parlant le flamand car il n’arrive pas à se faire comprendre par la population ouvrière de la paroisse. Enormément d’habitants de notre ville ont des ancêtres belges sans le savoir.
Le nom de la rue de la Pannerie montre aussi qu’il existait autrefois dans le quartier une fabrique de pannes qui sont des tuiles.
Le nom de Le Play vient de Pierre Guillaume Frédéric Le Play (1806-1882) qui fut Sénateur sous Napoléon III mais aussi ingénieur et réformateur social.  Catholique, conservateur et paternaliste, à l’image de famille Agache de l’époque, le nom attribué à la rue montre le passé industriel de notre ville comme les rues Jacquard, Kuhlmann, Philippe de Girard et Ampère.
Une livraison de charbon est effectuée pour le café à dos d’homme. A cette époque, de nombreuses livraisons avaient lieu chez l’habitant (pain, produits laitiers, viande, boissons, vêtements, …). C’était aussi une époque où les médecins se rendaient chez leurs patients. 

Philippe JOURDAN (26 mars 2020)

Correction et édition : Jean-Pierre COMPERE, administrateur du Blog

1 commentaire:

  1. Anne-Marie DUMEZ1 avril 2020 à 19:37

    Ma grand-mère maternelle ANNET CORDULA y a habité avec ses parents , frères et sœur , son frère de 13 ans a été tué pendant la guerre par un schrapnel .Son nom est sur le monument aux morts: MARCEL ANNET

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